Les immanquables du jour: Toulouse capitale des «gilets jaunes», cold case et amitié Kaaris-Booba
ACTU•Ce qu’il ne fallait pas rater dans l’actualité de ce vendredi 25 janvier…P.B.
La semaine a été longue et froide. Heureusement, elle se termine avec ces immanquables.
L’explication du jour : Pourquoi Toulouse est devenue la capitale des « gilets jaunes »
La ville rose capitale des « gilets jaunes ». Pour l’acte 10, le 19 janvier, 10.000 personnes ont déferlé dans les rues de Toulouse, d’après le décompte officiel. Plus que partout ailleurs, Paris compris. Pourquoi donc ? Car la ville est facile d’accès en TGV, mais aussi « car il y a ici une tradition de protestation collective, un tempérament occitan qui fait que les gens sont prompts à se rassembler pour râler ou débattre ». Les explications de Rémy Pech, professeur d’histoire contemporaine à l’université Toulouse Jean-Jaurès par ici.
La bromance du jour : Et si Or Noir 3 de Kaaris était une déclaration d’amitié à B2O ?
« Faut pas jouer les dangereux, c’est pas un jeu, j’connais bien les enjeux. J’pense à nous deux, viens on sort du réseau, on s’parle en vrai, j’serais peut-être derrière les barreaux, on se voit après. » Avec ces histoires « d’octogones sans arbitre, sans règles », on en aurait presque oublié l’activité principale des castagneurs d’Orly. Vendredi, le Dozo présente son nouvel album, Or Noir 3. Un condensé de punchlines plus ou moins bien senties, tantôt très drôles, tantôt exceptionnellement obscènes. Et il y a même une chanson d’amour pour Booba. Presque. Une explication de texte à lire là.
La reconversion du jour : Bellamy probable tête de liste LR aux européennes
Non, pas Matthew Bellamy mais François-Xavier. Le philosophe trentenaire est le grand favori pour mener la liste candidate aux européennes des Républicains, qui doivent entériner leur choix ce mardi. Son visage de premier de la classe est inconnu du grand public mais ça ne devrait pas durer. Son portrait continue par là.
Le cold case du jour : Un suspect arrêté 32 ans après la disparition de Martine Escadeillas
Mardi 22 janvier, un Isérois de 55 ans, formateur de profession, a vu les gendarmes de la Section de recherches de Toulouse débarquer à son domicile familial. Il s’est laissé emmener sans résistance. Et le convoi s’est mis en route pour lever, en partie, le voile sur un véritable cold case. L’affaire remonte à plus de 32 ans. Le 8 décembre 1986, Martine Escadeillas, une secrétaire de 24 ans, est rentrée chez elle, dans un immeuble de Ramonville, près de Toulouse, après avoir laissé son compagnon à un arrêt de bus. Il était 7h45 environ et personne ne l’a plus jamais revue depuis. La suite, c’est ici.