Les répercussions de la peste porcine, qui touche actuellement la Belgique, inquiètent en France. Pour empêcher l’introduction de la maladie dans le pays, une zone blanche a été créée à la frontière il y a une dizaine de jours. Tous les sangliers suspects présents dans la zone seront abattus, indique franceinfo. Didier Guillaume, ministre de l’Agriculture, doit se rendre ce vendredi dans les Ardennes pour prendre acte de la construction de la barrière « anti-peste porcine », souligne la radio sur son site internet.

De son côté, Christiane Lambert, présidente de la FNSEA, propose une autre solution. « Il va falloir passer à la vitesse supérieure. Nous souhaitons que la haute sécurité indispensable dans cette zone soit assurée, quels que soient les moyens employés. S’il faut l’armée, mettons l’armée, mais supprimons tous les sangliers à problème dans cette zone-là », a-t-elle déclaré ce vendredi au micro de franceinfo.

« Utiliser tous les moyens nécessaires pour tuer les 600 sangliers »

« Je pense que l’armée avec des moyens suffisants en nombre donnerait la possibilité d’éradiquer vraiment. On ne va pas passer un mois à chercher des sangliers », a-t-elle détaillé par ailleurs.

Justifiant cette solution, elle a rappelé les risques encourus par les éleveurs français. « Il faut absolument utiliser tous les moyens nécessaires pour tuer les 600 (sangliers) qui peuvent poser problème. Si un seul d’entre eux était malade, c’est toutes les frontières qui se ferment c’est l’effondrement d’une filière, c’est 300 millions de pertes par an », a-t-elle lancé.