VOUS TEMOIGNEZLes souvenirs de Nouvel An bien pourris des internautes de «20 Minutes»

Témoin d'un cocufiage, vomi au resto, feu d'artifice loupé... Les souvenirs de Nouvel An bien pourris de nos internautes

VOUS TEMOIGNEZNos lecteurs nous ont raconté des nuits de la Saint-Sylvestre qu’ils auraient préféré ne pas vivre, même s’ils en sourient aujourd’hui…
Delphine Bancaud

Delphine Bancaud

L'essentiel

  • Nos internautes nous ont raconté des souvenirs de réveillons qui ont dégénéré.
  • Accidents, maux de ventre, comportements déviants, loupés… Tout y passe.
  • Certains chats échaudés craignant l’eau froide, quelques-uns de nos lecteurs ne fêtent plus la Saint-Sylvestre, de peur de tomber de l’armoire à nouveau !

C’est censé être l’une des plus belles soirées de l’année, mais c’est parfois la pire. Chacun de nous a des souvenirs de réveillons du Nouvel An bien moisis. Pourtant, la fête s’annonçait belle… avant de dégénérer, comme ce fut le cas pour Cécile : « On avait fait des heures de route pour rejoindre des amis à la montagne, sauf que notre amie gastro s’est jointe à la partie. On a fini par tous se relayer aux toilettes et on s’est couché à 21h ! », se souvient-elle avec horreur.

Emmanuelle, jeune mariée, se préparait, elle aussi, à un beau réveillon, teinté de romantisme dans un château… mais cela a tourné au fiasco ! « Le matin du 31, je me réveille avec des nausées. Je me repose et passe la journée à la diète-tisane en espérant que ça passe. En fin d’après-midi, ça va mieux, on se rend sur place. A l’heure du dîner, on descend dans la salle de restaurant. C’était génial : feu de bois, pianiste, bougies… A peine le foie gras posé devant moi, mon estomac et mon intestin déclarent la guerre et je vomis directement sur la table, provoquant la panique dans la salle et ma honte totale. J’ai fini le réveillon au lit devant la télé avec une tisane. L’addition (chère) pour un repas d’exception non consommé et une tenue ruinée me sont restées en travers de la gorge », raconte-t-elle en réponse à notre appel à témoins.

Quand la mère d’un copain éméchée drague les potes de son fils…

Même déconvenue pour Johann qui avait des étoiles plein les yeux à l’idée d’assister à un joli feu d’artifice à Paris pour le changement de millénaire en l’an 2000 : « Nous avons commencé la soirée par un énorme embouteillage sur l’A4. L’heure tournant, nous avons décidé de garer la voiture et prendre le métro pour nous y rendre. Mais la dernière rame bondée, est partie sous nos yeux. On a rejoint la voiture, l’âme en peine, en entendant ce fameux feu d’artifice sans en apercevoir la moindre étincelle », se souvient-il dépité.

Pour Brian, le réveillon 2016 a rimé avec malaise : « Quelque part en Bretagne. Le calme, puis la déchéance. Chaque piste pour le Nouvel An s’éteint au fur et à mesure de la journée. Le résultat final est à la hauteur de l’événement : j’ai passé la soirée devant France 4 et Fort Boyard chez un ami, tandis que ses parents s’alcoolisaient à l’étage. Sa mère éméchée est venue draguer mon pote Titouan et son amie nous a lancé quelques regards coquins, malaisants ! Le retour à pied sous la pluie une heure plus tard rajouterait même un peu de magie à cette soirée pour le moins inoubliable », évoque-t-il avec le sourire, trouvant que ces souvenirs sont rétrospectivement assez drôles.

La gêne de Céline a surpris deux convives en pleine action dans le jardin

Centaur a aussi un souvenir gênant en tête : « Un réveillon chez mon ex-belle-mère. Comme elle avait faim elle s’est mise seule à table à 19h30, s’est goinfrée voracement et a fini la soirée à vomir très bruyamment. Inutile de préciser que ça nous a coupé l’appétit et que nous n’avons touché quasiment à rien, beau gâchis ».

Céline évoque à son tour un 31 décembre un peu embarrassant… « C’était un repas entre potes. On m’a envoyé chercher un copain et une copine qui fumaient dehors, que j’ai trouvé au fond du jardin… en pleine action. Le souci c’est que leurs conjoints respectifs étaient tous les deux à table dans la maison ! Malaise tout le repas : j’avais le scandale au bord des lèvres qui voulait vraiment sortir. Mais j’ai gardé le secret », explique-t-elle.

« J’ai accouché dans la voiture sur l’autoroute »

Quant à Bruno, c’est bien simple : c’est un poisseux de la Saint-Sylvestre. « 1996: Ado, soirée gâchée par le coma éthylique d’un ami. 1997 : Accident de voiture à 23h30 en voulant chercher des CD chez un pote. 1998 : Tapage nocturne, les voisins ont appelé et la soirée s’est finie à 0h30. 1999 : Fuyant la poisse, je suis parti en Guadeloupe passer le bug de l’an 2000… Mais le 31, jouant au foot pieds nus au bord de la piscine, je me suis fait une fracture ouverte de l’orteil », énumère-t-il.

Dandushene a elle aussi connu un réveillon à la fois angoissant et inoubliable : « J’ai accouché dans la voiture sur l’autoroute en Allemagne à deux heures du matin avec une tempête de neige ! J’ai dû couper le cordon car nous étions trop éloignés de la maternité (80 km) », a-t-elle répondu à notre appel à témoins.

« Je m’arrange pour bosser tous les ans »

Chats échaudés craignant l’eau froide, ceux qui ont été marqués par plusieurs réveillons catastrophiques, ont parfois décidé de boycotter les suivants, à l’instar de Bruno : « Depuis, je ne fais plus rien de spécial », confie-t-il. Idem pour Cécile : « Je m’arrange pour bosser tous les ans (je suis infirmière de nuit) comme ça j’ai une bonne excuse… ! Et si je ne travaille pas, c’est une soirée comme les autres, film, bonne bouffe et c’est parfait ». Le meilleur moyen de ne pas être déçue ?