Toulouse: Un designer crée un repose-casque de moto 100% made in France
INNOVATION•Une campagne de financement participatif a été lancée jusqu’au 9 février pour produire ce repose-casque incurvé et anti-gouttes…Julie Rimbert
L'essentiel
- Que faire de son casque quand on rentre chez soi ? Le mettre par terre, sur un meuble ? Et s’il est mouillé ? Un Toulousain a trouvé la solution à toutes ces questions.
- Des contacts avec des industriels comme Harley-Davidson et Triumph ont déjà été pris mais "il faut maintenant les convaincre que notre produit intéresse la communauté de motards", annonce le designer.
Un repose-casque de moto design afin de prendre soin de cet objet indispensable aux motards. C’est le drôle d’objet crée par Karim Antar, designer toulousain et enseignant en arts appliqués à l’ université Jean-Jaurès, qui travaille depuis trois ans sur ce projet.
Avec sa forme incurvée, le repose-casque Woodjee, composé d’aluminium, récupère même les gouttes de pluie sur son socle, qui sert également de vide-poches. Loin d’être un simple objet design, son créateur veut que les motards ritualisent ainsi leur rapport avec leur casque.
Financement participatif
« Je ne suis pas motard mais cela me permet sûrement d’avoir un regard différent sur cet objet, souligne Karim Antar. L’idée est née quand un ami m’a dit qu’il était obligé de poser son casque, valant environ 1.000 euros, sur le sol chez lui, faute de mieux. En le laissant traîner par terre, il prenait le risque d’une fissure. Et s’il le pose sur une commode alors que le casque est mouillé, il trempe le meuble ».
Après avoir eu des difficultés à lancer son projet après le désistement d’un investisseur, le désigner toulousain a décidé de solliciter le financement participatif sur Kickstater pour récolter les 20.000 euros nécessaires pour produire les 100 premiers repose-casque.
« Les internautes peuvent nous soutenir jusqu’au 9 février et les premiers produits seront livrés en mai, détaille Karim Antar. Tout est fait en France, de la conception au packaging du produit. Nous avons déjà des contacts avec des industriels comme Harley-Davidson et Triumph mais il faut maintenant les convaincre que notre produit intéresse la communauté de motards ». Le projet a déjà réuni près de 1.200 euros en une dizaine de jours.