SOCIALA quoi va ressembler «l’acte 5» des «gilets jaunes»?

«Gilets jaunes»: A quoi va ressembler «l’acte 5»?

SOCIALMalgré les appels à la responsabilité lancés par le gouvernement, de nombreux « gilets jaunes » souhaitent se mobiliser, samedi, pour un « acte 5 »…
V.V.

V.V.

L'essentiel

  • Après un mois de mobilisation, les « gilets jaunes » maintiennent la pression.
  • En dépit d’appels au calme, certains appellent, ce samedi, à « un acte 5 ».
  • Le dispositif policier à Paris devrait être similaire à celui du samedi 7 décembre.

Un nouveau samedi jaune ? Un mois après le début de la mobilisation, plusieurs manifestants appellent, ce samedi, à un « acte 5 » de la mobilisation des « gilets jaunes ». Toute la semaine, le gouvernement a appelé à la responsabilité, mettant en avant les mesures annoncées par Emmanuel Macron en faveur du pouvoir d’achat et le spectre de la menace terroriste. 20 Minutes fait le point sur ce à quoi il faut s’attendre ce samedi…

Qui appelle à la mobilisation pour un « acte 5 » des gilets jaunes ?

« Il a commencé à faire un premier pas. C’est déjà une victoire. Mais pour moi, c’est un appel à continuer… » Dans une vidéo diffusée sur Facebook, Eric Drouet, l’un des visages des « gilets jaunes », appelle à la poursuite du mouvement, samedi, à l’occasion d’un « acte 5 ». Il estime ainsi qu’Emmanuel Macron pourrait céder à leurs revendications, étant donné qu’il a déjà fait un « premier pas » en annonçant des mesures sur le pouvoir d’achat. « Venant de Macron, c’est très inhabituel… »

La suite !!!

Posted by La france enervée on Thursday, December 13, 2018

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Un mois après le début de la mobilisation et en dépit des annonces du chef de l’État, les « gilets jaunes » semblaient, vendredi, toujours motivés à poursuivre le mouvement et à manifester lors d’un « acte 5 ». Dans un communiqué envoyé à 20 Minutes, vendredi, des gilets jaunes de Montceau-les-Mines (Saône-et-Loire) justifiaient ainsi la poursuite de leur action : « Notre République et notre argent public ne sont pas gérés comme nous souhaiterions qu’ils le soient. »

Seul le collectif des « gilets jaunes libres » qui a fait dissidence du « canal historique » jugé trop radical, a appelé à une « trêve » estimant que « le temps du dialogue était venu ».

Que réclament les « gilets jaunes » ?

Les initiateurs du mouvement réclament désormais un référendum sur quatre propositions, notamment l’instauration d’un référendum d’initiative citoyenne mais aussi la baisse des taxes sur les produits de première nécessité.

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« Ces demandes, c’est ce qu’on a recueilli via des sondages Facebook et on aimerait que le président les soumette aux citoyens par voie de référendum, a expliqué Priscillia Ludosky, une autre figure du mouvement. L’idée n’est pas d’imposer quoi que ce soit à qui que ce soit mais de faire un référendum pour voir si tout le monde est d’accord sur ces points. »

Doit-on s’attendre à une affluence aussi importante que lors de « l’acte IV » ?

Difficile de savoir si les « gilets jaunes » seront aussi nombreux que les 136.000 manifestants recensés par le ministère de l’Intérieur, samedi 8 décembre, sur l’ensemble du territoire. Si sur Facebook, leur canal de mobilisation favori, chaque vidéo est partagée et « likée » des milliers de fois, plusieurs indicateurs appellent à la prudence.

Ainsi, l’association Robin des bus, qui a amené des « gilets jaunes » nordistes à Paris depuis trois week-ends a annulé les départs prévus, samedi 15, en raison d’une faible mobilisation.

Comment se positionnent les différents partis politiques ?

Sans surprise, les représentants du gouvernement ont appelé à la « responsabilité » et à ne pas manifester. Encore plus depuis l’attentat de Strasbourg (Bas-Rhin) qui a fait ressurgir le spectre de la menace terroriste. « Je préférerais que les forces de l’ordre soient en train de faire leur vrai métier, c’est-à-dire poursuivre les criminels et diminuer le risque terroriste plutôt que de devoir sécuriser des ronds-points », a rappelé, vendredi sur Europe 1, Christophe Castaner, le ministre de l’Intérieur.

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En parallèle, quinze organisations de gauche ont appelé, elles, à rejoindre le rassemblement prévu à 14h, place de la République à Paris, le seul à avoir fait l’objet d’une déclaration en préfecture. Patronne du rassemblement national, Marine Le Pen, elle, n’a pas donné de consigne mais a rappelé le droit constitutionnel à manifester.

De son côté, Jean-Luc Mélenchon, le leader de la France insoumise a maintenu son appel à la « révolution citoyenne ».

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Quel est le dispositif policier prévu pour encadrer la mobilisation à Paris ?

Le week-end dernier, un total de 89.000 forces de l’ordre avaient été déployées sur le territoire. Sur RTL, vendredi matin, Michel Delpuech, le préfet de police de Paris a indiqué que le dispositif policier sera, dans la capitale, « assez semblable » à celui du 8 décembre, avec 8.000 forces de l’ordre déployées et appuyées notamment par 14 véhicules blindés à roues (VBRG).

Les fameux véhicules blindés de la gendarmerie, ici à Paris le 8 décembre.
Les fameux véhicules blindés de la gendarmerie, ici à Paris le 8 décembre. - E. Prodocimi - Sipa

Samedi dernier, 820 majeurs avaient été placés en garde à vue, à Paris. Mais, selon les calculs de 20 Minutes, 641 d’entre eux avaient fait l’objet d’un simple rappel à la loi et vu leurs procédures classées sans suite.

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