C’était sa première manifestation. Mardi, lors de la mobilisation des lycéens et enseignants toulousains, le street-artiste James Colomina​ a mis en scène sa dernière œuvre.

Pendant quelques minutes, « l’enfant au lance-cœur » a fait face aux forces de l’ordre. « De loin il paraît virulent, mais en réalité cet enfant lance un cœur avec un lance-pierre. C’est un message positif, celui de dire qu’il veut un futur meilleur comme ces "gilets jaunes" et lycéens qui manifestent », assure le plasticien.

Une sculpture à l’opposé « des excités »

Ses sculptures rouge vif ont toujours un message militant. Comme «l'enfant au bonnet d'âne», installé depuis quelques jours sous le pont Mirabeau à Paris. Assis seul sur sa pile, il représente les minorités et la stigmatisation en général.

Un moyen de mettre un peu de poésie au cœur des manifestations, à l’opposé des « excités qui ne représentent pas la masse des gens qui veulent que leur quotidien s’améliore », plaide James Colomina.