VIDEO. Attentat à Strasbourg: Les politiques réagissent, Wauquiez et Le Pen demandent un changement «radical»
STRASBOURG•« Qu’attendons-nous pour enfin livrer bataille pour éradiquer l’intégrisme qui nous a déclaré la guerre ? », a lancé le président de LR…M.C.
Les réactions politiques n’ont pas tardé, après l'attentat qui a fait au moins deux morts et douze blessés à Strasbourg, mardi soir. Entre condoléances et appels à l’union, voire critiques contre la lutte antiterroriste pour Laurent Wauquiez et l’extrême droite, voici les principales déclarations.
Richard Ferrand, président LREM de l’Assemblée nationale, a adressé ses « sincères condoléances aux familles et aux proches des victimes de l’attaque » et son « soutien à nos compatriotes strasbourgeois et aux forces de sécurité mobilisées ».
« Dans ces moments-là tout s’arrête, a estimé Olivier Faure, premier secrétaire du PS. Nous sommes un peuple. Nous sommes une nation. Nous sommes ensemble la République face aux assassins. Pensées solidaires aux familles. Remerciements aux forces de sécurité et au maire ». Benoît Hamon, chef de file de Générations, a dit sa « douleur » et adressé ses « pensées » aux victimes et à leurs familles. Plus à gauche, - Alexis Corbière, député LFI, a assuré sa « Confiance dans la Police pour neutraliser au plus vite le coupable ».
« Ce n’est pas le moment de la polémique »
A droite, Bruno Retailleau, président du groupe LR au Sénat, a dénoncé « la barbarie [qui] a ensanglanté Strasbourg et la France toute entière. Le président des Républicains Laurent Wauquiez s’est démarqué, en demandant : « combien d’attentats commis par des fichés S » la France devait « encore subir » avant d’adapter son « droit à la lutte contre le terrorisme » ? « Qu’attendons-nous pour enfin livrer bataille pour éradiquer l’intégrisme qui nous a déclaré la guerre ? », a-t-il ajouté.
« Ce n’est pas le moment de la polémique », a jugé la députée européenne LR Françoise Grossetête, invitée à réagir aux propose de Laurent Wauquiez sur franceinfo. Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, a dirigé ses « pensées » vers les victimes et s’est demandé : « Quand nous donnerons-nous enfin les moyens de gagner » « la guerre totale que nous livrent les terroristes islamistes » ?
Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national, a elle réclamé un « changement radical […], puisque la politique contre le terrorisme est manifestement défaillante. »