Terminé
EN DIRECT. «Gilets jaunes»: 378 personnes placées en garde à vue dont 33 mineurs
MOBILISATION•Suivez en direct avec « 20 Minutes » cette journée au lendemain de « l’acte 3 » de mobilisation des « gilets jaunes » à Paris et en régions...Clémence Apetogbor
L’ESSENTIEL
- Les violences samedi à Paris dans le sillage des « gilets jaunes » ont fait 133 blessés et conduit au placement en garde à vue de 378 personnes, selon un bilan de la préfecture de police dimanche.
- Samedi soir, Emmanuel Macron a déclaré depuis Buenos Aires qu’il « n’accepterait jamais la violence ». Selon lui, celle-ci n’a « rien à voir avec l’expression d’une colère légitime », celles des « gilets jaunes » protestant au départ contre la hausse des carburants et la baisse du pouvoir d’achat.
A LIRE AUSSI
EN VIDEO
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22h55
C'est la fin de ce live pour aujourd'hui, merci de l'avoir suivi !
19h53
Les revendications de Jacline Mouraud avant la rencontre avec Edouard Philippe
L'annulation de la hausse des taxes sur le carburant est «une condition préalable à toute discussion», a indiqué dimanche à l'AFP Jacline Mouraud, figure des «gilets jaunes», après qu'Emmanuel Macron a demandé à Edouard Philippe de recevoir des représentants des manifestants.
Interrogée par l'AFP, elle a confirmé avoir été «contactée par le cabinet du Premier ministre» et s'est dite «prête à se rendre à Matignon» à condition toutefois que le gouvernement «revienne sur la hausse des taxes sur les carburants au 1er janvier».
18h50
Rémy Heitz, procureur de Paris a pris la parole
La police judiciaire est saisie pour : les dégâts sur et dans l'Arc de Triomphe, le vol d'un fusil d'assaut et les violences autour de la grille du Jardin des Tuileries
18h45
Parmi les manifestants Michel Delpuech précise que « se trouvaient des groupuscules d'extrémistes, d'ultra-droite et d'ultra-gauche », « mais aussi un très grand nombre de manifestants portant un gilet jaune » qui « se sont livrés à des violences injustifiables »
18h30
Lors d'un point presse, le préfet de police de Paris Michel Delpuech dénonce et condamne les violences dans la capitale. Elles sont « d'une gravité sans précédent »
Au total, « 412 personnes ont été interpellées hier dans la capitale ». C'est « un niveau jamais atteint dans les dernières décennies »,a rappelé Michel Delpuech
18h15
Sur BFMTV, Olivier Faure, premier secrétaire du parti socialiste, demande des « états généraux » sur « le pouvoir d'achat » et « la transition énergique »
18h06
Pour la garde des Sceaux, il y a d'autres «solutions» que l'état d'urgence
«Je ne suis pas certaine que nous en soyons arrivés à ce stade et je pense qu'il y a d'autres modes de solutions que le rétablissement de l'état d'urgence », a-t-elle déclaré lors d'un point-presse au tribunal de grande instance de Paris. Son homologue de l'Intérieur Christophe Castaner n'avait toutefois pas exclu cette solution, affirmant samedi n'avoir « aucun tabou » sur le sujet.
17h37
La garde des Sceaux Nicole Belloubet a déclaré qu'il y « aura beaucoup de comparutions immédiates dès demain »
« Environ deux tiers » des 372 personnes en garde à vue seront déférées
17h03
Macron demande à Philippe de recevoir les chefs de partis et des représentants des « gilets jaunes »
16h56
Macron « doit partir avant de rendre notre pays fou de rage », déclare François Ruffin
«Monsieur Macron doit partir avant de rendre notre pays fou, fou de rage » a lancé le député François Ruffin. « L’orgueil du président de la République, sa surdité, son obstination, son absence de concession sont une machine à haine », a-t-il poursuivi.
« Macron démission, c’est le mot d’ordre entonné partout (…) cette exigence de notre peuple, c’est mon mandat, c’est ma mission, je viens la relayer ici devant l’Elysée », explique-t-il.
« Que disent les Français que j’ai rencontrés ? que M. Macron doit maintenant partir. Qu’il doit partir en auto, à moto, à cheval, en trottinette, en hélicoptère, mais qu’il doit partir avant de rendre notre pays fou, fou de rage, qu’il doit partir pour ramener la paix sociale, la concorde nationale ».
16h40
8 interpellations, 2 policiers blessés en marge d’un rassemblement au péage de la Ciotat
Huit personnes ont été placées en garde à vue après de nouveaux affrontements qui ont éclaté dans la nuit de samedi à dimanche au péage de La Ciotat (Bouches-du-Rhône) où deux policiers ont été blessés en marge d’un rassemblement de « gilets jaunes », a-t-on appris de sources policières.
Les deux policiers ont été blessés au cours d’affrontements avec une quarantaine de « casseurs » cagoulés et casqués qui ont jeté des projectiles, a indiqué le commissaire de La Ciotat Matthieu Valet.
L’un d’eux a foncé avec son scooter à deux reprises sur un des policiers qui est tombé. Le fonctionnaire qui souffre notamment de contusions à la jambe, s’est vu prescrire trois jours d’ITT. Un autre homme sur un deux-roues a également tenté de foncer sur un autre policier, a précisé Mathieu Valet.
16h36
L'arc de Triomphe ravagé, des dégâts évalués à plusieurs centaines de milliers d'euros
Les images ont fait le tour des médias. L’arc de Triomphe, un des grands symboles de Paris et de la nation, a été pris d’assaut samedi par les « gilets jaunes ». Réunis autour de la flamme du soldat inconnu, des manifestants ont entonné la Marseillaise dans les nuages de gaz lacrymogène et des tags anti-Macron ont été peints au pied du monument.
Notre journaliste fait l'état des lieux par ici.
16h19
Marine Le Pen (RN) et Jean-Luc Mélenchon (LFI) ont plaidé de concert pour une dissolution de l'Assemblée nationale et la convocation de nouvelles élections législatives
15h46
« C’est lui, le président de la République, qui déchire la République », estime François Ruffin (La France Insoumise)
15h45
Emmanuel Macron ne s’exprimera pas dimanche sur la crise des « gilets jaunes », indique l’Elysée
15h40
57 blessés dont 48 policiers à Toulouse
Samedi, la manifestation a tourné à l’affrontement et à la violence. 57 personnes ont été blessées (dont 48 policiers), les dégâts sont nombreux et le lancement des festivités de Noël a été annulé.
15h12
« Risques avérés » de pénurie de produits de première nécessité à La Réunion
Au 16e jour du mouvement des « gilets jaunes » dans l’île, « deux barrages bloquants perdurent sur le Port Est », même si « un retour à la normale de l’activité est amorcé », explique la préfecture dans un communiqué, au lendemain du retour à Paris de la ministre des Outre-mer Annick Girardin, restée trois jours dans l’île.
« En raison du blocage du Grand Port Maritime, il existe désormais un risque avéré de rupture d’approvisionnement concernant les biens d’alimentation de première nécessité, voire de nécessité vitale. Près d’un millier de containers dédouanés sont en attente de livraison : des produits frais, du blé pour les boulangeries, des matières premières destinées à la fabrication d’alimentation animale, des médicaments et du matériel médical à destination des centres hospitaliers et établissements accueillants des personnes âgées… », explique la préfecture.
14h37
Le président de la République a remercié les forces de l’ordre et les pompiers sur Twitter
Emmanuel Macron a sobrement tweeté « Merci ».
14h36
Emmanuel Macron ne prendra pas la parole à ce stade après la réunion exceptionnelle, annonce l'Elysée
14h35
Marine Le Pen demande la dissolution de l’Assemblée nationale
«Je pense qu’il faut mettre en œuvre la proportionnelle et qu’il faut dissoudre l’Assemblée nationale, pour qu’il y ait de nouvelles élections à la proportionnelle », a affirmé Marine Le Pen, dans l’émission « Dimanche en Politique ». « Je ne vois pas, au niveau où nous sommes de la gravité de cette crise politique, comment sortir par le haut, à part en retournant aux urnes », a-t-elle poursuivi.