POLEMIQUEL'Elysée dément avoir mangé les volailles de l'éleveur en colère

Ain: L'Elysée dément avoir mangé les volailles de l'éleveur qui a interpellé Emmanuel Macron

POLEMIQUELe chef de cuisine des palais de l'Elysée a précisé qu'il s'était fourni auprès de deux autres élevages...
Caroline Girardon

C.G.

L’Elysée a tenu à mettre les choses au point. Voyant l'ampleur que prenait la vidéo postée par un éleveur de l’Ain sur les réseaux sociaux, Guillaume Gomez, le chef de cuisine des palais de l’Elysée a rectifié certains propos en expliquant que les volailles dégustées par les chefs de l’Etat le 11 novembre n’étaient pas celles d’Aloïs Gury.

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L’intéressé s’était en effet ému de son quotidien dans une vidéo de 8 minutes adressée à Emmanuel Macron qu’il a depuis supprimé. Il y décrivait la misère dans laquelle il vit. Vêtu d’un gilet jaune, l’homme interpellait directement le chef de l’Etat, entre sarcasme et voix entrecoupée de sanglots, faisant état d’un salaire de 700 euros pour un travail l’occupant 80 heures par semaine.

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Une semaine de vacances en trois ans

« Vous ne me méritez pas de manger mes volailles », lançait le trentenaire, les yeux rougis par la fatigue et l’émotion, précisant qu’il n’avait pris qu’une semaine de vacances en trois ans.

L’éleveur de Montrevel a posté une seconde vidéo pour apporter quelques précisions de son côté, reconnaissant qu’il n’avait jamais travaillé directement pour l’Elysée (à partir de 0'50"). Il a expliqué qu’il fournissait en réalité deux coopératives liées aux volailles de Bresse : Chapon Bressan et les Volailles Miéral AOP.



L’Elysée se sert au Coq Saint-Honoré qui fait parfois appel aux deux coopératives citées. Mais Guillaume Gomez a insisté sur le fait que les volailles du 11 novembre provenaient de deux autres élevages. Selon Le Figaro, l'Elysée aurait indiqué avoir cherché à contacter le jeune homme pour faire le point sur sa situation.