VOTATIONUn vote sur la future gestion de l’eau de la métropole toulousaine

Toulouse: Deux maires organisent un vote sur le futur mode de gestion de l’eau de la métropole

VOTATIONAlors que le choix du mode de gestion de l’eau sur la métropole toulousaine sera tranché d’ici à la fin de l’année, deux maires ont décidé de demander l’avis de leurs administrés…
Béatrice Colin

Béatrice Colin

Le 13 décembre, les élus de la métropole toulousaine voteront sur la gestion de l’eau pour savoir si elle sera publique ou privée à partir de 2020 sur l'ensemble des 37 communes du territoire. En attendant de savoir quelle décision sera prise, deux maires ont décidé de demander l’avis de leurs administrés en organisant jusqu’à samedi une votation citoyenne.

En ligne ou en mairie, les habitants de Brax et de L’Union sont invités à dire s’ils sont favorables à une gestion en régie de l’eau potable et de l’assainissement ou s’ils préfèrent qu’elle soit concédée à une société privée pour 12 ans. Une façon pour leurs maires de remédier à l’absence de débat public sur ce sujet.

« Garder la maîtrise publique »

« C’est une question loin d’être anodine et qui ne peut se restreindre à la question du prix payé au m3. Dans son rapport, l’Agence de l’eau Adour-Garonne estime qu’en 2050 il manquera 1,2 million de m3 d’eau entre les besoins et ce que l’on sera capable de fournir. Et pendant douze ans, nous ne garderions pas la maîtrise publique sur une question aussi importante », relève Marc Péré, le maire de L’Union.

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Pour l’édile, c’est sur ce genre de sujet que la votation citoyenne doit être utilisée. « Ces résultats, ce sera le seul élément objectif sur la position de la population », estime celui qui soutient aussi les initiatives du collectif Ô Toulouse mobilisé pour l'organisation d'un « référendum d’initiative populaire ».

Jean-Luc Moudenc, le président de la Métropole, devrait faire connaître sa position la semaine prochaine. En septembre, il avait indiqué être « agnostique » sur le choix entre régie publique et délégation de service publique, préférant se fier aux « données objectives » issues des études commanditées par la Métropole pour faire son choix.