MOBILISATIONDes pompiers mettent en vente leur caserne sur le net pour protester

Lyon: «Caserne à vendre»... Des pompiers, excédés par le manque d'effectifs, organisent une manif spontanée

MOBILISATIONLes hommes de la caserne Rochat à Lyon ont débrayé de manière spontanée ce jeudi pour dénoncer le manque criant d’effectifs…
Elisa Frisullo

Elisa Frisullo

L'essentiel

  • Les pompiers de la caserne Rochat à Lyon ont débrayé ce jeudi et ont mis en vente leur caserne sur Le Bon Coin pour dénoncer le manque criant d’effectifs.
  • Face à cette mobilisation spontanée, rare chez les pompiers, le directeur du Sdis s’est rendu sur place.

«Au secours », « Caserne vendre ». Ce jeudi matin, les pompiers de la caserne Lyon-Rochat, dans le VIIe arrondissement, ont débrayé de manière spontanée pour dénoncer le manque cruel d’effectifs. Ils ont également symboliquement posté une annonce sur le Bon Coin pour mettre en vente leur caserne. Une action destinée à alerter leur direction, mais également les élus et la population.

« Un cadre minimum a été décidé par la direction pour fixer le nombre d’hommes devant être chaque jour à la caserne. Nous sommes souvent au minimum. Mais depuis plusieurs semaines, il manque trois, quatre ou cinq personnes par rapport à ce seuil déjà très bas. Cela pose de gros problèmes pour le fonctionnement de la caserne », indique Thierry Sergent, un pompier de Rochat, syndiqué Sud Sdis.

Des engagements de la direction

Une nouvelle fois en sous-effectif ce jeudi matin, les hommes du feu n’ont pas supporté cette fois-ci de devoir prendre leur service dans ces conditions. « En un an, notre activité a progressé de 15 % mais les effectifs ont diminué de 20 %. Les pompiers sont fatigués. Il en va aussi bien de la santé du personnel que des personnes chez qui nous intervenons », ajoute le pompier.

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Face à cette mobilisation imprévue, rarissime chez les hommes du feu, le contrôleur général Serge Delaigue, directeur du service départemental et métropolitain d’incendie et de secours du Rhône, s’est rendu au sein de la caserne, où sont réalisées 10.000 interventions par an.

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« Il nous a assuré que dès demain, les équipages seraient renforcés lorsque le nombre minimum d’hommes n’est pas présent », ajoute Thierry Sergent. La direction se serait également engagée à s’assurer d’une répartition équilibrée des effectifs lors des prochaines mutations devant intervenir en janvier.