Sept femmes victimes de violences sur 10 ont témoigné grâce à #MeToo

#MeToo: Sept femmes victimes de violences sur dix ont témoigné grâce au mouvement

HARCELEMENTSeules 8 % des femmes victimes disent par ailleurs avoir contacté un avocat ou une avocate...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Près de sept femmes victimes de violences sexuelles ou sexistes sur dix déclarent en avoir parlé, en grande majorité à leurs proches, pendant la campagne #Metoo, selon un sondage pour la Fondation des femmes et le magazine Femme actuelle publié jeudi.

Selon cette étude, réalisée via un questionnaire en ligne auquel ont répondu en septembre 1.169 femmes victimes de violences, 71 % des répondantes ont témoigné de leur expérience pendant la campagne #Metoo qui a suivi l’éclatement de l’affaire Weinstein, il y a un an.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Parmi ces femmes, l’écrasante majorité, 95 %, dit en avoir parlé avec son entourage (proches, famille, collègues) et plus de neuf sur dix (91 %) ont jugé cette prise de parole « positive ».

Les autorités contactées une fois sur dix

Près d’une sur deux (47 %) a en outre témoigné de ces faits sur les réseaux sociaux et 16 % sont entrées en contact avec des associations d’aide et de soutien aux victimes de violences. Sur les 830 femmes qui disent avoir témoigné, seule une sur dix a contacté les services de police ou de gendarmerie, selon l’étude, qui montre que 55 % ont jugé l’expérience « insatisfaisante ».

Seules 8 % des femmes victimes disent par ailleurs avoir contacté un avocat ou une avocate. En matière d’indice de confiance dans les institutions, 72 % des sondées déclarent avoir « peu » ou « pas confiance » dans la police et la gendarmerie, et 74 % ont « peu » ou « pas confiance » dans la justice.

Parmi les « priorités d’action » pour améliorer la prise en charge des femmes victimes de violences, les répondantes souhaitent en premier lieu une meilleure formation des forces de l’ordre (78 %), puis une plus grande sensibilisation de la population face aux témoignages de victimes (76 %) et une prise en charge psychologique de qualité, systématique et gratuite (74 %).