FIGHT CLUBDes combats clandestins en cage organisés sur un parking du Havre

Le Havre : Des combats clandestins de free fight organisés sur un parking

FIGHT CLUBPlusieurs vidéos, montrant des jeunes s’affrontant dans une « cage » improvisée à l’aide de barrières de chantier, au Havre, ont fait le tour des réseaux sociaux…
20 Minutes avec agence

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Des barrières de chantier en guise de cage improvisée sur un parking du quartier de Caucriauville, au Havre, deux jeunes avec des gants de boxe et un arbitre au milieu et tout autour un public déchaîné. Voici ce que certains internautes ont découvert sur des vidéos diffusées lundi dernier sur les réseaux sociaux, rapporte actu.fr.

Ces combats clandestins façon Fight Club, relayés sur Snapchat puis Twitter, auraient eu lieu sur une aire de stationnement située à quelques encablures du commissariat de la ville.

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Des mineurs de différents quartiers

Les images montrent un groupe d’une vingtaine de jeunes se pressant autour de barrières métalliques hautes de deux mètres qui forment un cercle éclairé par des voitures. À l’intérieur de cette arène de fortune, deux boxeurs combattent sous l’œil d’un arbitre qui filme les échanges, comme la majorité des « spectateurs ».

Certains jeunes lancent des « Ma thune ! Ma thune ! ». Un témoin interrogé par BFMTV a pourtant assuré qu’il n’y avait pas eu de paris autour de ces combats, excepté pour l’un d’eux. « C’était juste pour rigoler. Il y avait deux petits qui voulaient se bagarrer, et on a fait un pari pour voir qui gagnait ». Selon les commentaires des internautes, les compétiteurs seraient des mineurs de différents quartiers du Havre qui auraient été payés pour en découdre.

A 200 mètres du commissariat

Les protagonistes de ces combats n’ont pas encore pu être identifiés. Le lieu, en revanche l’a été : il s’agit du parc Lissagaray, situé à 200 mètres de l’hôtel de police de Caucriauville.

Une source judiciaire a confié à actu.fr que si les violences sont consenties, « on ne peut rien faire ». Cependant, la police a indiqué qu’elle interviendrait si un tel rassemblement devait se reproduire car « il s’agit d’un trouble à l’ordre public ».