Réforme du bac: Blanquer précise la mise en place dans les lycées
EDUCATION•Les lycéens qui entrent en seconde cette année seront les premiers à passer le nouveau bac, en 2021…20 Minutes avec AFP
Chaque lycée général proposera un choix de sept « spécialités » sur les douze prévues par la réforme du baccalauréat, qui remplace les séries S, ES et L, par le choix de trois disciplines en classe de première, a indiqué le ministre de l’Education lundi.
« Nous allons faire en sorte que les élèves aient un large choix, autour de sept spécialités dans leur établissement ou à proximité, a déclaré Jean-Michel Blanquer dans un entretien au Parisien. Les cinq spécialités restantes seront implantées de manière à rendre plus attractifs les établissements qui en ont besoin. »
Problème d’égalité entre les lycéens
La semaine dernière, des syndicats d’enseignants s’étaient inquiétés du flou sur les modalités de mise en œuvre de la réforme du bac, que les élèves entrant cette année en classe de seconde seront les premiers à connaître. Cette réforme met en place un examen resserré autour de quatre épreuves écrites (dont le français et la philo) et d’un grand oral. Le SE-Unsa s’est interrogé sur l’offre de formation dans les établissements. Si toutes les spécialités ne sont pas proposées par chaque établissement, n’y-a-t-il pas un risque de remise en cause de l’égalité de l’offre scolaire au niveau national ?, s’est inquiétée l’organisation.
Ces douze spécialités sont les suivantes : « arts », « biologie-écologie », « histoire-géographie-géopolitique-sciences politiques », « humanités-littérature-philosophie », « langues-littératures et cultures étrangères », « littérature et langues et cultures de l’Antiquité », « mathématiques », « numérique-sciences informatiques », « physique-chimie », « sciences de la vie et de la Terre », « sciences de l’ingénieur », « sciences économiques et sociales ».
Le conseil supérieur des programmes (CSP) publiera ses premiers projets de contenu des spécialités début novembre, projets qui seront mis en consultation pendant un mois auprès des professeurs, a précisé Jean-Michel Blanquer lundi.