MIGRANTSVidéo. Le port de Sète se dit prêt à accueillir le navire «Aquarius»

Vidéo. «Aquarius»: Le port de Sète se dit prêt à accueillir le navire humanitaire

MIGRANTSLe bateau de SOS Méditérannée se trouve actuellement entre Malte et l’île italienne de Lampedusa...
Jérôme Gicquel

J.G. avec AFP

A la recherche d’un nouveau port d’accueil, le navire humanitaire Aquarius accostera-t-il en France ? Par la voix de son président, le port de Sète (Hérault) s’est dit prêt ce lundi à accueillir le navire affrété par l’ONG SOS Méditerranée qui a secouru 141 personnes vendredi au large des côtes libyennes. « J’ai fait savoir à l’association SOS Méditerranée que nous étions prêts à accueillir leur navire si les autorités françaises se chargent des migrants », indique Jean-Claude Gayssot, président du port Sud de France, cité par le quotidien Midi Libre.



L’ancien ministre des Transports répond ainsi à l’appel lancé un peu plus tôt par Sophie Beau, présidente de SOS Méditerrannée, qui a appelé « l’ensemble des pays européens à prendre leurs responsabilités » pour trouver un port sûr à l’Aquarius.

La France discute actuellement avec les autres pays méditerranéens de l’UE pour trouver "rapidement" un port d’accueil au navire Aquarius et ses migrants, a indiqué lundi l’Elysée. Le gouvernement de Gibraltar a de son côté annoncé qu’il allait retirer son pavillon au navire après lui avoir demandé de suspendre ses activités de sauvetage, pour lesquelles il n’est pas enregistré dans le territoire britannique. L’Aquarius a en effet été enregistré en 2009 en tant que navire de recherche, a expliqué Gibraltar.

Les pays européens doivent « prendre leurs responsabilités »

Le navire humanitaire se trouve actuellement entre Malte et l’île italienne de Lampedusa, deux pays qui ont refusé d’accueillir l’Aquarius. « On demande à l’ensemble des Etats européens de trouver une solution. On les appelle à prendre leurs responsabilités pour trouver un port sûr en Méditerranée », a ajouté Sophie Beau selon laquelle la situation actuelle est « en contradiction la plus totale avec le droit maritime international ».

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« Des rescapés ont raconté que cinq navires leur sont passés devant sans s’arrêter. Et aujourd’hui il n’y a aucun navire sur la zone de détresse, nous sommes très inquiets », souligne la présidente de SOS Méditerranée.