C’est un véritable tsunami qui a déferlé, le 18 juillet, sur l’ensemble des forces gouvernementales. Soupçonné de violences sur deux manifestants lors du défilé du 1er-Mai, Alexandre Benalla, chargé de mission à l’Élysée, a été mis en examen.

Tandis que le parquet de Paris a ouvert une enquête, le 19 juillet, pour « violences par personne chargée d’une mission de service public » et « usurpation de fonctions », les auditions s'enchaînent à la Commission d’enquête parlementaire. Le but ? Évaluer la responsabilité du gouvernement dans cette affaire.

Saisie par le parquet de Paris, l’IGPN, la « police des polices », a, de son côté, ouvert une enquête judiciaire pour des faits de « violation du secret professionnel et recel », et pour « avoir fait accéder des personnes non habilitées aux images de vidéo-protection ». Trois policiers, dont Laurent Simonin, contrôleur général et chef d’État-major, ont ainsi été mis en examen. Ils sont soupçonnés d’avoir copié et donné des images de vidéosurveillance à Alexandre Benalla.