Fortes chaleurs, pluie ou averses... Qu'est-ce qui vous attend pour le mois de juillet?
MERCURE•Météo-France ne prévoit pas de canicule dans les jours qui viennent...20 Minutes avec AFP
Chercheurs d’ombre, porteurs de chapeaux et chaleurophobes, n’ayez pas peur. Malgré la montée des températures, Météo France ne prévoit pas de grande vague de chaleur… dans les 15 jours à venir.
Depuis le début de l’année, les records se sont déjà accumulés. Le mois de janvier a été le plus chaud depuis le début des relevés en 1900. Puis, après un mois de février froid et un mars « banal », la chaleur s’est installée « précocement » à partir d’avril, un mois qui est devenu le 3e avril le plus chaud depuis 1900, décrit le prévisionniste François Gourand.
Et ça ne s’arrête pas là : avril-mai-juin forment le 2e trimestre le plus chaud après 2003. La période du 1er avril au 10 juillet est même « légèrement plus chaude » que cette année-là. Au total, 2018 figure dans le top 4 des premiers semestres en termes de température.
Pic de chaleur entre samedi et lundi
De nombreuses villes ont battu leur record du nombre de jours à plus de 25 °C de température maximale : Lille, Paris, Strasbourg, Chartres, Troyes… « On est plutôt partis pour une année chaude, dans le contexte du 21e siècle », souligne François Gourand. Avec le changement climatique, « on ne vit pas du tout dans le même climat que nos parents », rappelle-t-il.
Si la chaleur est bien là, Météo-France ne prévoit pas de canicule dans les jours qui viennent. « La tendance est clairement chaude pour juillet. Mais au vu des simulations, une vague de chaleur d’ampleur nationale semble peu probable » ces 10-15 jours à venir, indique l’ingénieur.
Le pays devrait connaître un pic de chaleur entre samedi et lundi, plus marqué sur la moitié sud, avant un rafraîchissement des températures. Mais pour autant, « rien ne permet de dire qu’octobre ou décembre ne seront pas frais ou pluvieux », dit-il. Les prévisions saisonnières sur trois mois, qui n’autorisent pas une grande précision, prévoient un temps « plus chaud que la normale probable » sur le nord et l’est de la France. Ailleurs, aucun scénario n’est privilégié.