GRANDS PROJETSDes élus boudent une réunion sur une éventuelle alternative à l'A45

Saint-Etienne: Une réunion du préfet sur une éventuelle alternative à l'A45 boudée par des élus

GRANDS PROJETSLes présidents LR de la région Auvergne Rhône-Alpes, du département de la Loire et de la métropole de Saint-Etienne ont indiqué qu’ils boycotteraient la réunion préfectorale prévue le 6 juillet…
Projet autoroute A45 Saint-Etienne-Lyon
Projet autoroute A45 Saint-Etienne-Lyon - Google map
20 Minutes avec AFP

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L'essentiel

  • Le 6 juillet, le préfet de région organise « une réunion d’échanges » à Lyon en présence d’une cinquantaine d’élus pour « engager une analyse approfondie des solutions susceptibles d’être proposées au projet A45 ».
  • Plusieurs élus LR, favorables à l’A45, un projet autoroutier maintes fois retardé dans la région, ont décidé de ne pas assister à cette rencontre.

Hors de question pour eux de se pencher sur un plan B. Les présidents LR de la région Auvergne Rhône-Alpes, du département de la Loire et de la métropole de Saint-Etienne, favorables au projet de seconde autoroute entre Lyon et Saint-Etienne, l’A45, ont annoncé mercredi qu’ils boycotteraient le 6 juillet à Lyon une réunion du préfet de région sur l’étude d’une « alternative » éventuelle au projet.

« Il n’est pas question pour nous d’évoquer de quelconques alternatives à l’A45 remettant en cause ce projet d’intérêt national et qui est attendu depuis de très nombreuses années », ont déclaré dans un communiqué conjoint les présidents d’Auvergne-Rhône-Alpes Laurent Wauquiez, du département de la Loire, Georges Ziegler, et de la métropole stéphanoise, Gaël Perdriau.

Une « réunion alibi pour enterrer » l’A45

« Nous rappelons que le dossier de l’A45 est bouclé techniquement, financièrement, juridiquement, et n’en est plus au stade du projet, des études, des réunions et des réflexions. Il ne manque plus que la signature du gouvernement pour lancer les travaux », ont-ils ajouté, dénonçant une « réunion alibi pour enterrer » l’A45.

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L’A45, d’une longueur d’une cinquantaine de kilomètres et déclarée d’utilité publique en 2008, doit doubler à l’horizon 2022 l’actuelle A47, un axe gratuit souvent saturé et réputé dangereux. Son chantier est évalué à 1,2 milliard d’euros, financé pour un tiers par Vinci, le reste par l’État et les collectivités locales qui ont provisionné près de 400 millions d’euros.

Dans un courrier daté du 6 juin, dont l’AFP a obtenu copie, le préfet de la Région Auvergne Rhône-Alpes, Stéphane Bouillon, a invité une cinquantaine d’élus de la Loire, du Rhône et de l’Isère à « une réunion d’échanges » le 6 juillet à Lyon pour « engager une analyse approfondie des solutions susceptibles d’être proposées au projet A45, si celui-ci venait à ne pas être confirmé par le législateur ». Repoussé à maintes reprises, le projet autoroutier doit être tranché par la future loi d’orientation des mobilités.

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En février dernier, Laurent Wauquiez et Gaël Perdriau avaient vertement réagi au rapport sur les infrastructures, défavorable à l’A45. Le Conseil d’orientation des infrastructures (COI), présidé par l’ancien député socialiste Philippe Duron, avait conseillé d’attendre les conclusions d’un grand débat sur les transports dans la région lyonnaise, en 2019, et d’étudier une alternative « acceptable par tous ».