MIGRANTSVIDEO. Les migrants du campement du Millénaire à Paris «mis à l’abri»

VIDEO. Paris: Les forces de l’ordre évacuent dans le calme le campement de migrants du Millénaire

MIGRANTSAprès des semaines de bras de fer, la mairie de Paris et l’Etat procède ce mercredi matin à une «mise à l’abri» de 1.500 migrants installés au campement du Millénaire (XIXe)…
Romain Lescurieux

Romain Lescurieux

L'essentiel

  • Etat et Ville de Paris ont décidé de mener conjointement cette opération de mise à l’abri après des semaines de bras de fer entre Gérard Collomb, le ministre de l’Intérieur, et Anne Hidalgo, la maire de Paris.
  • Les migrants qui accepteront de monter dans les bus seront dirigés vers des locaux réquisitionnés – la ville de Paris va fournir notamment 780 places – où ils resteront plusieurs jours.

C’est la 35e opération de ce type depuis 2015. Ce mercredi, la préfecture de région Ile-de-France, la préfecture de police de Paris, et la mairie de Paris, a commencé à procéder, aux alentours de 6 h du matin, à la mise à l’abri de 1.500 migrants installés depuis plusieurs semaines sur le campement dit du Millénaire dans le XIXe arrondissement, a constaté 20 Minutes.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Situé dans l’est de la capitale, ce camp concentre majoritairement des personnes originaires de la Corne de l’Afrique (Ethiopie, Erythrée, Soudan). Alors que les conditions de vie continuaient de s’y dégrader, d’un point de vue sanitaire mais aussi sécuritaire, notamment avec des rixes régulières et des noyades, la Ville de Paris et l’Etat ont décidé de mener conjointement cette action. Et ce, après des semaines de bras de fer entre la maire de Paris, Anne Hidalgo et le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb. Chacun se renvoyant la responsabilité de la prise en charge des migrants.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

« Il n’y aura pas de tri dans la rue »

Gérard Collomb avait annoncé, il y a une semaine, dans un communiqué, avoir réuni le préfet de police de Paris et le préfet de la région Ile-de-France, pour leur demander de « concevoir les modalités d’une opération d’évacuation, à mener à bref délai ».

« Que ces personnes soient mises à l’abri et qu’à partir de là, elles voient leur situation examinée, de façon digne », indique Dominique Versini, adjointe à la mairie de Paris, chargée de la solidarité, des familles et de l’enfance. « Il n’y aura pas de tri dans la rue », précise-t-elle. Les migrants qui accepteront de monter dans les bus seront ensuite dirigés vers des locaux réquisitionnés pour l’occasion. Ils y resteront durant plusieurs jours. Le temps d’étudier leur situation. Notamment en ce qui concerne les primo-arrivants ou encore les « dublinés » (les migrants qui, en vertu du règlement Dublin de l’Union européenne, doivent faire leur demande d’asile dans le premier pays européen où ils ont été contrôlés).

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Dans le cadre de cette mise à l’abri, la ville de Paris s’engage à fournir 780 places, via six sites, principalement des gymnases. « 40 % des personnes seront prises en charge dans Paris intra-muros », commente-t-on à l’Hôtel de ville. Les autres migrants seront conduits dans des locaux du même type en Ile-de-France. A noter que les autres campements situés sur le canal Saint-Martin et au niveau de la Porte de la Chapelle, où vivent respectivement 800 et 400 migrants, ne sont pas concernés par l’opération de ce mercredi. Mais ces mises à l’abri devraient avoir lieu prochainement, «si possible la semaine prochaine», a confirmé Michel Cadot, le préfet de la région Ile-de-France, lors de cette évacuation.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies