ACCIDENTSLe nombre de morts sur les routes a diminué en 2017

Sécurité routière: Le nombre de morts sur les routes en recul de 1,4% en 2017

ACCIDENTSPour la première fois, ce bilan des morts sur la route intègre les chiffres d’outre-mer…
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Les routes françaises sont devenues moins mortelles en 2017. En tout, 3.684 personnes ont trouvé la mort sur les routes de France l’an dernier, soit une baisse de 1,4 % par rapport à 2016. Ces bons chiffres publiés par le gouvernement mettent un terme à trois années de hausse.

En métropole, 3.448 personnes ont été tuées (29 décès de moins), soit une baisse de 0,8 % par rapport à 2016, détaille la Sécurité routière. Pour la première fois, le bilan publié mardi intègre les chiffres de l’Outremer, où 236 personnes ont été tuées sur les routes en 2017, soit 25 de moins qu’en 2016 (-9,6 %).

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Cette baisse met un terme à trois années de hausse enregistrées depuis 2014, après le plancher atteint en 2013 (3.427 tués). « Ce chiffre constitue certes un motif de satisfaction mais qui est mitigé par la reprise des accidents et des blessés et le fait qu’on n’est pas encore revenu au niveau de 2013 », a ajouté le délégué interministériel à la sécurité routière Emmanuel Barbe lors d’une conférence de presse à l’hôpital de Garches (Hauts-de-Seine).

Réduire la gravité des accidents par la vitesse

Car, exception faite du nombre de morts, les autres indicateurs ont été à la hausse en 2017 : le nombre d’accidents corporels (+2,2 %), de personnes blessées (+1,3 %) ainsi que le nombre d’hospitalisations (+2 %).

La répartition du nombre de décès sur les routes, entre ville et campagne, va aussi continuer à alimenter la polémique autour de la baisse de 90 à 80 km/h de la vitesse maximale sur 400.000 km de routes secondaires à double sens sans séparateur central (muret, glissière), annoncée en janvier.

« Si on baisse la vitesse, on joue aussi sur toutes les autres causes d’accidents parce que cela permet d’éviter un certain nombre d’accidents, mais aussi de réduire la gravité de ceux qui ne peuvent pas être évités », a de son côté plaidé Emmanuel Barbe.