Bordeaux, La Faute-sur-Mer, Gravelines ou Arnay-le-Duc… C’est une liste qui peut donner des idées pour les vacances. Cette année, 186 communes afficheront le Pavillon bleu sur leurs 399 plages. Dans les terres ou en bord de mer, c’est un label synonyme d’engagement environnemental.

Une eau de qualité, des poubelles sur la plage, un point d’eau potable… Autant de critères qui permettent chaque année à des communes d’obtenir le label Pavillon bleu. Ces communes se trouvent sur la façade maritime mais aussi en bord de lacs et rivières. Le chiffre est significatif : un tiers des lauréats 2018 se situent d’ailleurs à l’intérieur des terres.

Le palmarès 2018 affiche 18 nouvelles communes, et 9 nouveaux ports de plaisance comme celui de Port-de-Bouc (Bouches-du-Rhône) ou de Solenzara (Corse). L’an dernier, 173 communes (soit 390 plages) avaient reçu le label, selon Teragir, qui ne souhaite pas communiquer sur les sortants.

Des ports récompensés par le label

L’obtention du label suppose de répondre à une série de critères. Pour les plages il faut une eau de baignade de qualité « excellente » avec cinq contrôles par saison, un point d’eau potable, des poubelles sur la plage, la collecte sélective d’au moins trois types de déchets et la mise en place d’au moins cinq activités d’éducation à l’environnement.

Pour les 107 ports récompensés également cette année, les critères concernent la prévention des pollutions et le traitement des déchets, ainsi que le traitement des eaux usées des bateaux ou des liquides polluant les cales.

Créé en 1985, le Pavillon Bleu, un programme de la Fondation pour l’éducation à l’environnement en Europe, est présent dans une quarantaine de pays.