MANIFESTATION«Ce qu'il faut maintenant c'est une marée populaire», estime Besancenot

Mobilisation sociale: «Ce qu'il faut maintenant c'est une marée populaire», estime Besancenot

MANIFESTATIONOlivier Besancenot a appelé lundi à une «jonction» entre «le mouvement politique et le mouvement syndical» dans l'opposition à Emmanuel Macron...
Olivier Besancenot le 30 avril 2018.
Olivier Besancenot le 30 avril 2018. - ISA HARSIN/SIPA
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Olivier Besancenot, porte-parole du NPA, a appelé lundi à une «jonction» entre «le mouvement politique et le mouvement syndical» dans l'opposition à Emmanuel Macron. «Si j'écoutais le gouvernement, la semaine dernière il n'y avait plus de grève», a ironisé Olivier Besancenot sur France 2. «Les grèves à la SNCF elles continuent, la mobilisation contre la sélection à l'université continue sur les campus universitaires, on a eu le 1er mai, on a eu le 5 mai».

«Ce qu'il faut maintenant c'est une marée populaire, un déferlement populaire, qu'on soit extrêmement nombreux», a-t-il estimé, évoquant notamment la manifestation prévue le «26 mai».

Front commun

«Ça, ça implique en effet une jonction, qu'on a pas encore eu, entre le mouvement politique et le mouvement syndical», a prévenu l'ancien candidat à la présidentielle. «Ce qui pourrait coincer c'est qu'on se loupe du côté de la gauche radicale, et qu'il y en ait qui veulent tirer la couverture à eux», a-t-il mis en garde, sans citer de nom.

Début mars, Olivier Besancenot avait déjà évoqué le «besoin d'un front commun qui aille de Benoît Hamon à Jean-Luc Mélenchon, Pierre Laurent, Nathalie Arthaud, à d'autres organisations sociales et politiques». Interrogé sur la rencontre lundi entre Edouard Philippe et les syndicats de la SNCF, le porte-parole a regretté que le Premier ministre annonce «d'emblée qu'on ne toucherait pas au coeur de la réforme».

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L'Assemblée nationale a adopté très largement, le 17 avril en première lecture, le projet de loi de réforme ferroviaire (454 voix contre 80, avec 29 abstentions). «J'ai conscience que puisque ça a été voté, il faudra un rapport de force plus élevé», a reconnu olivier Besancenot.