VIOLENCESAprès les violences lors du défilé du 1er-Mai, 109 personnes en garde à vue

VIDEO. Défilé du 1er-Mai à Paris: 109 personnes en garde à vue après les violences en marge de la manifestation

VIOLENCESQuatre personnes ont également été légèrement blessées, dont un CRS qui a reçu un pavé dans le dos...
La présence d'un grand nombre de «black blocs», qui ont jeté des projectiles sur les forces de l'ordre et causé des dégradations, a fait dérailler le défilé parisien du 1er-Mai.
La présence d'un grand nombre de «black blocs», qui ont jeté des projectiles sur les forces de l'ordre et causé des dégradations, a fait dérailler le défilé parisien du 1er-Mai. -  ISA HARSIN
Hakima Bounemoura

H. B. avec AFP

Dégradations, jets de projectiles… La présence d’un grand nombre de « black blocs » a fait dérailler ce mardi après-midi le défilé parisien du 1er-Mai qui n’a pas pu se dérouler comme prévu. Cent neuf personnes ont été placées en garde à vue mardi soir, a annoncé la préfecture de police de Paris.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

« 276 personnes ont été interpellées mardi » en marge de la manifestation, a précisé la préfecture. Selon un bilan provisoire à 23h30, « 31 commerces ont été dégradés dont deux incendiés, six véhicules ont été incendiés et 10 autres ont été dégradés, du mobilier urbain a également été dégradé », a-t-elle détaillé. Quatre personnes ont été blessées légèrement, dont un CRS qui a reçu un pavé dans le dos.

Edouard Philippe a salué « le professionnalisme des forces de l’ordre »

Edouard Philippe et Gérard Collomb se sont rendus mardi soir au commissariat du XIIIe arrondissement. Le Premier ministre, qui avait déjà pointé dans un communiqué « l’irresponsabilité des discours radicaux qui encouragent de tels agissements », a salué « le professionnalisme des forces de l’ordre » qui ont « su répondre avec maîtrise » à « des actes d’une grande violence ».

« Soutien à nos forces de l’ordre qui sont intervenues dans des conditions particulièrement délicates pour protéger nos concitoyens et maintenir l’ordre républicain », a par ailleurs tweeté Gérard Collomb.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

« La journée du travail c’est la journée des travailleurs, ce n’est pas celle des casseurs »

Le président Emmanuel Macron a, depuis l’Australie, également condamné les violences qui se sont déroulées à Paris. « Je ne peux ici que condamner à nouveau avec la plus grande fermeté ce qu’il s’est passé », a martelé le président de la République. « Il s’agit ni d’avoir une inquiétude déraisonnable mais simplement d’avoir la plus grande fermeté. »

« Il y a un gouvernement, il y a un Etat, il est dirigé et il continuera à agir », poursuit le chef de l’Etat qui s’était fendu d’un tweet dans la nuit. « La journée du travail c’est la journée des travailleurs, ce n’est pas celle des casseurs », a également regretté Emmanuel Macron depuis l’Australie où il effectue un déplacement de deux jours.