Et ce live également.

Le procureur précise qu'une information judiciaire pour séquestration, viol et meurtre sur mineure de moins de 15 ans a été ouverte.

Le suspect exprime beaucoup de regrets, il a immédiatement donné des déclarations que nous avons pu recouper. Il y aura des expertises psychiatriques dans le cours de l'enquête. Evidemment, il dit que les faits sont épouvantables.

Il dit qu'il n'était pas ivre. Mais il indique avoir consommé trois canettes de bière.

La famille du suspect est rentrée jeudi, lui a travaillé mais il disait être traumatisé. Il a laissé des lettres pour sa famille dans lesquelles il parle de troubles et de pulsions. Il n'était pas soumis dans sa condamnation à des obligations de soins. Le suspect «respectait globalement» les obligations liées à son fichage au FIJAIS.

La question de la préméditation est au coeur de l'enquête. «Il encourt la perpétuité avec les trois chefs d'accusation retenus: séquestration, viol et meurtre sur mineure de moins de 15 ans», assure le procureur.

Le médecin constate un coup sur la tête et des traces de sang. « Il est des images qu’il est difficile d’effacer », souligne le procureur, visiblement ému. L’autopsie qui vient de s’achever confirme le récit des violences qu’a fait le mis en cause, notamment les abus sexuels et le décès lié à une asphyxie.

Il nettoie son appartement, se débarrasse de ses vêtements et de ceux de la victime. Il met le corps d’Angélique dans une valise puis la met dans sa voiture. Il prend sa voiture et achète une pelle. Il tente de creuser un trou pour dissimuler le corps, il la dissimule finalement dans un fourré et l’abandonne là. Dès l’audition, il est d’accord pour amener les policiers voir le corps de la jeune fille.

Un enfant a dévoilé avoir vu la jeune victime dans un parc rejoindre un individu d’une quarantaine d’années en semblant bien le connaître. Un témoignage déterminant. La personne mise en cause a été interpellée à la sortie de son travail vers 21h30. Dès le début il dit vouloir dire toute la vérité. Mercredi, il se rend à Lille pour acheter des pilules contre les troubles de l’érection et de la bière. Il absorbe 2 ou 3 de ces pilules, il regarde la télévision, il s’endort, se réveille vers 16h. Il sort au jardin et elle a envie d’elle. "J’étais comme dans un état second", explique le suspect. Il croise alors Angélique et prétend avoir un objet à donner à ses parents pour l'attirer. Il l’a fait entrer et lui offre à boire. Elle cherche à partir, se débat, se cogne sur la table. Il l’enferme à clef dans les toilettes, finit de la déshabiller. Il lui donne une gifle, lui impose une fellation et une pénétration digitale. Il l’étrangle avec un pantalon. L’ensemble de ces violences n’a pas duré plus d’un quart d’heure.

Il connaissait la victime et sa famille puisqu'il habitait dans le même immeuble jusqu'à il y a deux ans.

«L'individu âgé de 45 ans a été condamné en 1996 par la Cour d'assises du nord pour viol avec armes pour un mineur de 12 ans et deux agressions sexuelles sur des femmes d'une quarantaine d'années», explique le procureur de la république de Lille. Des faits qui remontent à janvier 1994. Il était en détention provisoire puis fin de peine en 2000. Depuis lors, il respecte les obligations après sa fin de peine.

Placé en garde à vue, un habitant de Wambrechies, commune où résidait la fillette, a reconnu les faits. La population de cette petite ville, très mobilisée depuis la disparition de l’adolescente, mercredi, est sous le choc. « Ce qui est arrivé est dramatique, on a peur pour nos enfants », assure Laetitia qui habite le quartier. Retrouvez notre reportage dans cette commune endeuillée par ici.

On devrait en savoir davantage lors de cette conférence de presse. L’autopsie du corps d’Angélique lundi doit permettre d’établir les causes exactes de la mort de l’adolescente, retrouvée morte tôt dimanche à Quesnoy-sur-Deûle, à quelques kilomètres au nord de Lille. « Des éléments nous laissent penser qu’il y a eu une asphyxie », affirmait dimanche une source proche du dossier.

Le procureur précise qu'une information judiciaire pour séquestration, viol et meurtre sur mineure de moins de 15 ans a été ouverte.

«L'individu âgé de 45 ans a été condamné en 1996 par la Cour d'assises du nord pour viol avec armes pour un mineur de 12 ans et deux agressions sexuelles sur des femmes d'une quarantaine d'années», explique le procureur de la république de Lille. Des faits qui remontent à janvier 1994. Il était en détention provisoire puis fin de peine en 2000. Depuis lors, il respecte les obligations après sa fin de peine.