VANNESGriveaux dénonce «l'humour gras, avec une touche d'homophobie» de Hollande

Griveaux dénonce «l'humour gras, avec une touche d'homophobie» de Hollande

VANNESFrançois Hollande a raillé la visite aux Etats-Unis de son successeur Emmanuel Macron et les nombreux signes d’amitié échangés avec Donald Trump…
Lucie Bras

Lucie Bras

La remarque n’a pas plu au sein du gouvernement. Le porte-parole Benjamin Griveaux a déploré ce jeudi les railleries de l’ancien président François Hollande sur « le couple » Trump-Macron, y voyant un « humour gras », teinté d'« une touche d’homophobie ».

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« François Hollande avait déjà du mal à incarner la fonction présidentielle lorsqu’il était en exercice. Manifestement, il a encore plus de mal à incarner la fonction et la décence qui siéraient à un ancien président de la République », a lâché Benjamin Griveaux lors de l’émission Questions d’info LCP-Le Point-AFP.

Mercredi soir, sur TMC, François Hollande a raillé la visite d’Etat aux Etats-Unis de son successeur Emmanuel Macron et les nombreuses poignées de main et tapes dans le dos échangées avec Donald Trump. Avant d’estimer, avec le sourire, qu’Emmanuel Macron était « plutôt passif dans le couple ».

« Président des très riches »

« C’est de l’humour gras et avec une touche d’homophobie, ça ne fait pas honneur » à celui qui a fait voter le mariage homosexuel, a jugé Benjamin Griveaux.

Interrogé également sur l’accusation de « président des très riches » lancée à l’encontre du président de la République par François Hollande, le porte-parole du gouvernement a estimé que ce dernier se mettait « à l’unisson des oppositions de La France insoumise, des socialistes, des Républicains et parfois du Front national ».

« Il reprend la petite musique que l’opposition a entonnée depuis des mois et dont je ne crois pas qu’elle soit la réalité des choses. Quand on fait en sorte que le travail paie mieux pour des millions de salariés depuis la fin du mois de janvier, je ne crois pas que l’on puisse dire que le président de la République est le président des très riches », a déclaré Benjamin Griveaux.