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DIPLOMATIE•Emmanuel Macron est le premier dirigeant étranger auquel Donald Trump accorde l’honneur d’une visite d’Etat...
L.Br. avec AFP
Emmanuel Macron a atterri ce lundi à 13 heures, heure locale, sur la base aérienne d’Andrews près de Washington. Le président français entame une visite d'Etat de trois jours, à l’invitation de son homologue américain Donald Trump. Signe de l’amitié entre les deux dirigeants, le Français est le premier dirigeant étranger auquel Donald Trump accorde l’honneur d’une visite d’Etat.
Arrivé avec son épouse Brigtte, il a été accueilli par l’ambassadeur de France Gérard Araud et le chef du protocole américain. Ils ont ensuite improvisé une promenade vers le Lincoln Memorial à Washington, selon plusieurs journalistes présents sur place.
A la Maison Blanche, le couple Trump les attend pour un repas d’Etat. Au menu : tourte au fromage de chèvre, agneau et oignons Soubise, tarte aux nectarines et crème fraîche glacée.
En hélicoptère à Mount Vernon
Les deux présidents doivent planter un jeune chêne dans les jardins de la Maison Blanche, signe de leur amitié. L’arbre, emmené par Emmanuel Macron dans ses bagages, vient d’une forêt du nord de la France où périrent plus de 2.000 Marines américains pendant la Grande Guerre, lors d’une bataille sanglante contre l’armée allemande. Tout un symbole.
Pour prolonger ce rappel historique de l’entraide franco-américaine, les deux couples s’envoleront à bord d’un hélicoptère ce lundi soir à Mount Vernon. Là-bas se trouve la demeure de George Washington, premier président américain et grand ami du marquis de Lafayette, le Français le plus connu en Amérique.
Mercredi, Emmanuel Macron prononcera un discours in english devant les deux chambres du Congrès, l’équivalent du Parlement français.
Dans cette allocution d’une trentaine de minutes, le chef de l’Etat devrait insister sur l’histoire commune, les valeurs et les positions partagées par les deux pays.
L’amitié affichée entre les deux hommes devrait être mise à l’épreuve lors de discussions diplomatiques programmées ce mardi. Les deux hommes, que trente années séparent, doivent notamment évoquer l’accord sur le nucléaire iranien, que Donald Trump envisage de rompre.
