«Les membres de Génération Identitaire ont maintenant tous quitté le col de l’Echelle et tout le matériel a été enlevé, et sont repartis sous la surveillance de la gendarmerie. », indique la préfète des Hautes-Alpes sur son compte Twitter.

Ainsi, selon la préfecture, près de 24 heures après le début des faits, la centaine de militants de Génération Identitaire ne se trouve plus sur ce point de passage de migrants où ces individus étaient venus matérialiser la frontière entre la France et l’Italie à l’aide d’une barrière en plastique.

Une information qui confirme les déclarations à l’AFP de Romain Espino, un porte-parole de ce groupuscule d’extrême droite adepte des actions spectaculaires. « Le camp est en train d’être démonté et tous les militants redescendent du col de l’Echelle », a-t-il ainsi affirmé.

La préfète qualifie de son côté les faits d’« opération de communication uniquement ». Elle assure que « la préfecture et les forces de l’ordre, avec une présence constante de la gendarmerie, ont agi avec attention et vigilance pour éviter tout trouble à l’ordre public et garantir le respect du droit ».