Il fait beau, il fait chaud ! Le thermomètre a battu ces derniers jours quelques records de chaleur pour un mois d’avril dans certaines villes, principalement dans la moitié nord du pays, selon Météo France qui s’attend à d’autres records d’ici la fin du week-end.

Le mercure a atteint vendredi les valeurs les plus hautes jamais enregistrées pour un mois d’avril dans plusieurs villes de la région parisienne (Saint-Maur avec 31,1°C, Nemours avec 29,2°C, Torcy avec 28,8°C), mais aussi à Sens (28,9°C), Cambrai (27,6°C), Valenciennes (27,8°C) ou encore Alistro en Corse (26,4°C). D’autres stations de mesures ont déjà effacé des records mensuels battus jeudi, comme Roissy (28,6°C), Evreux (27,6°C) ou Rouen (27,4°C).

« Une séquence estivale précoce remarquable »

A Paris, pas de record historique, mais la température maximale a également encore grimpé de quelques dixièmes de degré. Avec 29,1°C, l’après-midi du 20 avril remplace immédiatement celle de la veille (28,7°C) comme après-midi d’avril la plus chaude depuis 1949 (30,2°C), année où la France avait vécu une période de chaleur plus longue et plus forte.

Depuis mercredi, avec des températures largement au-dessus des normales de saison, le pays vit « une séquence estivale précoce remarquable » qui doit se prolonger jusqu’à dimanche avant l’arrivée d’un front instable qui devrait nettement faire baisser les températures.

L’après-midi du 19 avril se classe parmi les quatre plus chaudes depuis l’après-guerre

Au niveau national, la moyenne des températures maximales a atteint jeudi 26,1°C, selon Météo France. L’après-midi du 19 avril se classe ainsi parmi les quatre plus chaudes depuis l’après-guerre, derrière le 30 avril 2005 (26,9°C) et à égalité avec les 24 avril 2007 et 18 avril 1949. La moyenne globale (maximales plus minimales) pour jeudi a été de 18,2°C, soit la troisième journée la plus chaude en avril, derrière le 30 avril 2005 (18,9°C) et le 24 avril 2007 (18,3°C).

Après un mois de janvier historiquement doux, et un début février neigeux, la France avait vécu fin février un épisode de froid glacial particulièrement notable en raison de sa date tardive dans l’hiver.