FoodwatchFoodwatch veut lutter contre les pubs pour les confiseries des petits

Foodwatch lance une campagne contre les publicités pour les confiseries destinées aux enfants

FoodwatchLes mascottes présentes sur les paquets de confiseries sont « une redoutable arme de marketing qui cible les enfants »...
Lucie Bras

L.Br.

Des gâteaux bien trop sympathiques. L’ONG Foodwatch a lancé ce jeudi une campagne pour alerter sur la publicité pour les confiseries ciblant les enfants. Une pratique dénoncée par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).

Derrière les paquets de gâteaux commercialisés au supermarché, se cache une vraie bataille marketing, révèle Le Parisien. Lulu l’Ourson pour la marque LU ou le singe de Coco Pops de Kellog’s, des mascottes présentes sur les paquets sont chargées d’attirer les consommateurs.

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Parmi eux, les enfants sont en première ligne, estime foodwatch. « Derrière ses airs tout mignons, LULU L’Ourson est une redoutable arme de marketing qui cible les enfants », explique l’ONG dans un communiqué.

Pas de publicité avant 12 ans

Un danger pour la santé dans un pays où « un enfant sur six est en surpoids ou obèse et risque de le rester à l’âge adulte », rappelle foodwatch. « Prendre les enfants pour cibles marketing est de moins en moins acceptable. » L’organisation a lancé une pétition pour mettre un terme à cette pratique.

De nombreuses marques de confiseries européennes ont pourtant signé la charte EU Pledge en 2016, s’engageant à ne pas viser les enfants dans leurs publicités. En vertu de cette charte, Mondelez, qui commercialise les biscuits LU, assure dans un courrier à l’ONG « ne pas faire de publicité pour tout produit dans tout média s’adressant principalement aux enfants de moins de 12 ans, quel que soit le profil nutritionnel du produit ».

La marque réagit, sa mascotte disparaît

Une déclaration que conteste foodwatch. « On retrouve l’ourson sur tous les supports de communication ciblant les enfants : pubs TV, emballages, fêtes d’anniversaires avec l’ours géant, etc. »

Lulu l’Ourson n’est pas le seul à être visé : le singe de Coco Pops, Bizz la coccinelle de la Boulangère ou encore le célèbre lapin de Nesquik, Quicky. Contactée par Le Parisien, la marque Nestlé adopte sensiblement la même ligne de défense que Mondelez.

« On ne cible pas les enfants, sur notre site, mais les parents, conformément à notre engagement européen, se justifie Jérôme François, directeur général marketing et nutrition chez Nestlé. La mascotte, elle, est notre symbole depuis longtemps. » Selon les informations du quotidien, la Boulangère, elle, a décidé de réagir. Sa coccinelle Bizz s’envolera bientôt des paquets.