ZADNotre-Dame-des-Landes: «Fermeté» et «maîtrise» selon le Premier ministre

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ZADEdouard Philippe a réagi mardi soir à l'opération d'expulsion d'une partie de la ZAD...
Frédéric Brenon

F.B.

L’État a recours avec « beaucoup de maîtrise » à la force pour mener les expulsions dans la ZAD de Notre-Dame-des-Landes, a assuré mardi Édouard Philippe, affichant sa « fermeté ». « Il y a des gens qui n’étaient pas là pour refuser la construction d’un aéroport mais pour refuser toutes les règles de la vie en société, ou en tout cas de la vie en société et dans un État de droit », a déclaré le Premier ministre lors de son direct hebdomadaire sur Facebook.

« Nous voulons récupérer les terrains »

« L’opération a fait l’objet d’une très grande préparation pour éviter au maximum les incidents, mais je pense que vous avez tous vu les images, il y a beaucoup de violence dans cette zone », a-t-il souligné. Environ trois mois après l’abandon du projet controversé d’aéroport, « nous voulons récupérer les terrains pour que des projets agricoles puissent s’y développer, nous le faisons avec beaucoup de maîtrise dans l’emploi de la force mais aussi avec beaucoup de résolution, beaucoup de fermeté », a-t-il poursuivi.

Des forces de l'ordre investissent un lieu de vie de la ZAD.
Des forces de l'ordre investissent un lieu de vie de la ZAD. - L.Venance/AFP

Les représentants de la ZAD ont estimé à une vingtaine le nombre de blessés dans leurs rangs mardi. Deux d’entre eux ont été hospitalisés. Les gendarmes parlent, eux, de dix blessés.

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Le retrait des forces de l’ordre réclamé

Par ailleurs, la préfète de Loire-Atlantique Nicole Klein, a répété mardi que les occupants de la ZAD souhaitant déposer un agricole individuel pouvaient encore se signaler. « Il n’est pas trop tard », insiste-elle. Choquée par l'expulsion et la démolition de lieux agricoles, une délégation d’occupants de la ZAD ayant la volonté de se régulariser ont, eux, réclaméà l’Etat « le retrait immédiat des forces de l’ordre ».

« L’Etat a laissé entendre que toutes les propositions seraient écoutées, reproche la délégation. On s’aperçoit que c’était un mensonge. Nous demandons qu’on nous laisse du temps et qu’on étudie notre projet collectif. »