SOCIETEFrançoise Verchère parle d'un «immense gâchis» à Notre-Dame-des-Landes

Notre-Dame-des-Landes: Face à l’évacuation de la ZAD, Françoise Verchère parle d’un «immense gâchis»

SOCIETEElle est une figure de la lutte contre le projet d’aéroport...
Françoise Verchère, figure de la lutte anti-aéroport.
Françoise Verchère, figure de la lutte anti-aéroport. - LOIC VENANCE / AFP
Frédéric Brenon, à Notre-Dame-des-Landes

Frédéric Brenon, à Notre-Dame-des-Landes

L'essentiel

  • Françoise Verchère, la présidente du collectif des élus opposés à l’aéroport, regrette le déploiement d’autant de forces de l’ordre sur la ZAD ce lundi matin.
  • Elle pointe du doigt la responsabilité des zadistes les plus radicaux.

C’est une figure de la lutte contre le projet d’aéroport. Comme d’autres militants « historiques », Françoise Verchère s’est déplacée à Notre-Dame-des-Landes quand elle a su que l’Etat avait déclenché l’expulsion partielle de la ZAD. Si elle « ne cautionne pas » l’énorme dispositif policier, elle regrette un « immense gâchis » et pointe du doigt la responsabilité des zadistes les plus radicaux.

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« Il y a de très beaux projets, de très belles expérimentations sur la ZAD. On n’aurait pas dû en arriver là. Je ne comprends pas qu’il y ait aussi peu de vision stratégique. Si on voulait maintenir un maximum de projet, il aurait fallu déposer des demandes individuelles, au moins donner des signes. C’était faisable. Si on veut faire la révolution, c’est autre chose. », a-t-elle déploré.

Verchère ne veut pas recevoir de leçons des zadistes

La présidente du collectif des élus opposés à l’aéroport (CéDpa) reconnaît l’existence d’une fracture entre les zadistes et les opposants historiques au projet d’aéroport. « On ne peut pas tout soutenir de manière indifférenciée. Il y a un vrai problème de fond avec une partie des habitants, qui revendique une forme d’anarchie. Ils doivent se poser la question de savoir pourquoi nous ne sommes pas des milliers ce matin pour les soutenir. »

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Critiquée par les occupants de la ZAD pour son manque de solidarité, Françoise Verchère, porte-parole du CéDpa, se défend. « Bien sûr, ça a été un moment important qu’ils soient là. Ils n’étaient pas les seuls. Je comprends qu’il y ait de l’amertume. Mais, on ne mène plus la même bataille. Personnellement, j’ai beaucoup donné, j’ai fait la grève de la faim, je n’ai pas de leçons à recevoir. »