VIDEO. Quand les maisons devenues scènes de crime trouvent repreneurs
FAIT DIVERS•La maison d’Henri Désiré Landru, surnommé le « Barbe bleu de Gambais » et suspecté d’avoir assassiné 11 jeunes femmes, est actuellement à vendre dans les Yvelines...H.S.
L'essentiel
- La loi n’oblige pas les agents immobiliers à signaler les crimes ou morts violentes survenus dans une habitation.
- Les maisons devenues scènes de crime sont toutefois bien souvent cédées à des prix inférieurs au marché.
- La villa Tric, dans laquelle le célèbre tueur en série Landru aurait assassiné 11 femmes au début du XX siècle, est actuellement à vendre dans les Yvelines.
Comment reconstruire une vie dans une maison marquée par le crime et la mort ? Une question soulevée une nouvelle fois par l’annonce, à la fin du mois de mars, de la mise en vente de la maison occupée au début du XXe siècle par l’un des plus célèbres tueurs en série français, Henri Désiré Landru. En France, la loi n’oblige pas les agents immobiliers à informer les acheteurs potentiels si un crime ou un décès violent survient dans un bien convoité. En pratique en revanche, il est rare que l’évènement soit dissimulé et bien souvent le prix d’achat peut s’en trouver modifié.
La chronique judiciaire est régulièrement agitée par l’annonce de la mise en vente de maisons, châteaux, villas ou appartements devenus le théâtre de faits divers retentissants. Affaires Fourniret, Dupont de Ligonnès ou Flactif restent encore inextricablement liées aux lieux où se sont déroulés les crimes. Si pour certains la reprise de ces habitations semble impossible, morbide et d’autres parviennent à oublier leur passé tourmenté.