Universités: Les examens auront «évidemment» lieu, assure Edouard Philippe
FAC•Sur France Inter ce jeudi matin, Edouard Philippe a assuré que les examens universitaires se tiendraient dans les meilleures conditions, malgré les blocages et les protestations...20 Minutes avec AFP
«Les examens doivent avoir lieu. » Edouard Philippe a assuré, ce jeudi sur France Inter, que les examens dans les universités auraient « évidemment » lieu.
Alors que des amphis étaient encore occupés mercredi dans plusieurs universités et que des sites étaient totalement bloqués pour protester contre la loi sur les nouvelles modalités d’accès à la fac, le Premier ministre a même précisé que ces examens se tiendraient dans les meilleures conditions.
« Je condamne toutes les violences contre les personnes et les biens »
Edouard Philippe a par ailleurs noté « une très forte main mise de l’extrême gauche sur ces mouvements », disant avoir entendu « Olivier Besancenot assumer le fait qu’il était un révolutionnaire et d’une certaine façon encourager vivement les étudiants à suivre son exemple personnel et les conseils qu’il pouvait prodiguer ».
Alors qu’on lui faisait remarquer que certaines violences sont aussi le fait de mouvements d’extrême droite, il a répondu « absolument, et c’est tout aussi condamnable ». « Je condamne toutes les violences contre les personnes et les biens », a-t-il ajouté, disant « regarder » la situation « avec beaucoup de vigilance ».
« De la chance qui leur est donnée d’aller à l’université »
Evoquant des « photos d’amphis à Paris, à Grenoble, dévastés, tagués », Edouard Philippe a dénoncé « des inscriptions qui, dans le contexte où nous vivons, ne sont absolument pas neutres ». Prenant l’exemple du slogan « Un bon flic est un flic mort » tagué, il a assuré « ne pas croire, aujourd’hui, après la semaine que la France vient de passer, qu’il y ait quelque chose de neutre là-dedans ».
Quant à certains étudiants qui réclament que la moyenne leur soit donnée automatiquement lors des partiels, il a souligné que cette « idée (…) le laisse rêveur sur la conception qu’ils ont eux-mêmes de leur travail, de la chance qui leur est donnée d’aller à l’université ».