Grève à la SNCF: Guillaume Pepy assure que le dialogue n’est «pas rompu» avec les grévistes
MOBILISATION•La grève contre la réforme de la SNCF doit se traduire par de nouvelles interruptions de trafic dimanche et lundi...20 Minutes avec AFP
Le patron de la SNCF Guillaume Pepy a assuré que le dialogue n’était « pas rompu » avec les grévistes, dans une interview aux quotidiens régionaux du groupe Ebra à paraître ce jeudi, qui marque le retour progressif à la normale d'un trafic très perturbé pendant deux jours après le premier épisode de la grève contre la réforme de la SNCF.
Le dialogue « n’est pas rompu (…) À partir de la semaine prochaine, nous ouvrons dans l’entreprise des concertations sur l’organisation du travail, les métiers, d’aujourd’hui et de demain, l’élargissement des compétences, une meilleure reconnaissance du travail », a indiqué le PDG de la SNCF.
De nouvelles interruptions de trafic dimanche et lundi
Guillaume Pepy a également souligné qu’il n’a « jamais accepté et n’accepterait (t) jamais qu’on dise » des cheminots « qu’ils sont privilégiés », en référence aux attaques visant ce statut, qui prévoit notamment la garantie d’emploi à vie.
Pour l’entreprise publique, qui se prépare à l’ouverture à la concurrence du secteur ferroviaire, « il n’est pas question de recruter des cheminots au rabais », a également insisté Guillaume Pepy, ajoutant que « les règles d’embauche doivent être équitables pour l’entreprise et justes pour l’ensemble des futurs cheminots qu’ils travaillent ou non à la SNCF ».
De nouvelles interruptions de trafic dimanche et lundi
« Les parcours de carrières, la mobilité, la montée en compétences, les garanties sociales : ces sujets sont sur la table pour proposer un cadre motivant et attrayant à de futures recrues qui auront le choix de travailler à la SNCF ou pour un concurrent. Et il y a des candidats : 370.000 par an ! », a encore dit le patron de la SNCF.
La grève contre la réforme de la SNCF doit se traduire par de nouvelles interruptions de trafic dimanche et lundi. Mais « il est encore trop tôt » pour estimer le coût de ces grèves, selon Guillaume Pepy, « car il faudra prendre en compte, en plus des pertes, les services supplémentaires mis en place », notamment dans la région Grand Est.