VIDEO. On est en mer sur le plus gros paquebot du monde (et on s’est déjà perdu 4 fois)
SYMPHONY OF THE SEAS•«20 Minutes» participe à l'un des premiers voyages du plus gros paquebot du monde, construit à Saint-Nazaire...Julie Urbach
L'essentiel
- Le Symphony of the seas, qui vient d'achever sa construction, se présente comme le plus gros paquebot du monde.
- Après quelques heures passées à bord, on confirme que ce géant des mers n' pas volé son surnom.
De notre envoyée spéciale sur le Symphony of the Seas,
On a assisté au découpage de sa première tôle aux chantiers STX, on connaît bien son grand frère (le Harmony, qui est en fait plus petit que lui), et on lui a dit « au revoir » quand il est parti, ce week-end de Saint-Nazaire. Ça y’est, après plus d’un an et demi de travaux, le Symphony of the seas a quitté son port d’attache pour vivre sa vie, en Espagne pour tout l’été. Mais puisqu’on n’allait pas se quitter comme ça, on a accepté l’invitation de son armateur américain, Royal Carribean, à participer à sa première mini-croisière entre Malaga et Barcelone, qui doit durer 48h. A peine quelques heures après avoir embarqué, mardi dans l’après-midi, on a compris que le « plus gros paquebot du monde » n’avait pas volé son surnom.
Sur le papier, les dimensions de ce beau bébé sont impressionnantes : 362m de long, 66 de large… Mais en réalité, c’est encore plus spectaculaire : on l’a même aperçu de l’avion ! Sur le port de Malaga, les milliers de passants qui sont venus saluer et prendre en photo ce géant des mers ressemblent à des petits points. Et les autres caractéristiques donnent le tournis : 4 moteurs pour 127.000 chevaux de puissance, 2.759 cabines, une capacité de près de 9.000 passagers… Cette première croisière n’en embarque que la moitié, dont des journalistes, membres de la compagnie et de l'équipage, salariés de STX, ou blogueurs du monde entier. Mais déjà, l’ambiance bat déjà son plein pour fêter le 25e paquebot de la compagnie.
Beaucoup d’ascenseurs
Quand on embarque (après un contrôle de sécurité proche de ce lui d’un avion), on est tout de suite dans le bain. Pont 5, c’est là que nous accueille l’une des curiosités du paquebot, le bionic bar. Pour 12 euros, on peut lui commander un cocktail en faisant sa propre composition parmi les centaines de bouteilles d’alcool. On paye avec son Sail Pass, qui sert à la fois de carte d’embarquement, de mode de paiement et d’accès à la cabine.
Si on arrive à la trouver. Bon, pour la chambre, on a réussi. Par contre, c’est une autre affaire pour partir à la découverte de toutes les activités dont le navire regorge. Heureusement que les 24 ascenseurs sont plutôt bien répartis pour naviguer entre les 18 ponts (même si on n’a toujours pas compris pourquoi ils affichaient parfois une lumière rouge, parfois une lumière verte). Une appli est même à télécharger pour aider les passagers à se repérer. Mais en 48h, c’est sûr, on n’aura pas le temps de tout visiter, surtout si on continue à autant s’égarer. On aura pourtant marché près de 7km…
Sept quartiers distincts
Il faut dire que pour le Symphony, Royal Carribean a mis le paquet. « Le bateau est divisé en 7 quartiers distincts, nous explique-t-on. Regardez bien les plans et n’hésitez pas à nous demander. » On a commencé notre exploration au hasard avec la Royal Promenade, qui compte une partie des 22 restaurants… Beaucoup de musique, des œuvres d’art contemporain, des boutiques de montres et de bijoux. On continue notre route et on entre dans un théâtre, où seront joués spectacles et comédies musicales. Un peu plus loin, c’est une patinoire (qui se transforme en laser game) que l’on découvre. Avant de tomber sur une « galerie d’art » qui chemine jusqu’à un gigantesque casino…
Beau soleil aidant, les passagers ont aussi investi la « Pool and sport zone ». Là aussi, après plusieurs tentatives, on a finalement trouvé un escalier qui nous y a mené. Plusieurs piscines, jaccuzi, mais aussi le plus grand toboggan en mer, appelé « Ultimate abyss », qui commence dans une énorme gueule de poisson aux dents acérées. A coté, plusieurs jeunes gens tentent le surf sur une vague artificielle, avec plus ou moins de succès. Les tours de tyroliennes se succèdent. D’en haut, on aperçoit la Boardwalk, sorte d’avenue extérieure où se trouvent un carrousel, une salle d’arcade, un bar où l’on diffuse du sport, mais aussi un stand de hotdogs...
Vers 22h, le paquebot a commencé à vibrer, et a mis le cap vers le nord, accompagné d’un superbe feu d’artifice. Une fois au large, on ne le sent plus tanguer. Mais il a continué à bouger toute la nuit, de l’intérieur, grâce à ses passagers.
Ce reportage a été réalisé dans le cadre d'une invitation de la compagnie Royal Carribean.