MOBILISATIONLe 8 mars, hommes et femmes sont appelés à cesser le travail à 15h40

Journée des droits des femmes: Ce jeudi, à 15 h 40, les hommes et les femmes sont appelés à faire grève

MOBILISATIONLes associations et syndicats veulent faire de ce 8 mars une journée de lutte contre les inégalités au travail...
Manifestation pour l'égalité salariale entre hommes et femmes, le 7 novembre 2018 à Paris.
Manifestation pour l'égalité salariale entre hommes et femmes, le 7 novembre 2018 à Paris. - Thomas SAMSON / AFP
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Quitter le travail à 15 h 40 précises pour protester contre les inégalités au bureau ou arborer un ruban blanc sur la poitrine. Associations féministes et représentants de syndicats ont appelé mercredi hommes et femmes à se mobiliser le 8 mars pour marquer la persistance des inégalités professionnelles.

« Le 8 mars n’est pas la journée de la femme, ce n’est pas une fête. C’est une journée de lutte pour toutes », a déclaré lors d’une conférence de presse Véronique Séhier, coprésidente du Planning familial, membre du collectif baptisé 8mars15H40.

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Symbole de la lutte contre les violences faites aux femmes, les personnes mobilisées sont invitées à porter le ruban blanc, largement popularisé lors de la cérémonie des Césars.

Travailler gratuitement

A l’appel de ce mouvement, composé de 29 syndicats, associations féministes ou représentants d’étudiants, de nombreuses mobilisations sont organisées dans toute la France pour le 8 mars, y compris dans des entreprises ou des universités. A Paris, un rassemblement est prévu à 15 h 40 place de la République « pour marquer l’heure à partir de laquelle (symboliquement, dans une journée) les femmes commencent à travailler gratuitement », a dit Ana Azaria, présidente de l’association Femmes Egalité.

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Parmi ses revendications, le collectif demande « une loi-cadre concernant les violences au travail, intrafamiliales et dans l’espace public, associée à des moyens humains et financiers dédiés ». Une consultation en ligne a été lancée sur le site du mouvement pour recueillir des témoignages sur les violences subies au travail.

Un impact négatif su leur carrière

En 2 semaines, près de 2.700 personnes, essentiellement des femmes, ont répondu : 2.311 disent avoir été victimes ou témoins de sexisme sur leur lieu de travail (88 %), 1.604 de harcèlement sexuel (61 %), 800 d’agression sexuelles (soit 30 %) et 56 de viol (soit 2,1 %), a présenté Céline Piques, d’Osez le féminisme.

En outre, 51,5 % d’entre elles estiment que ces violences ont eu un impact négatif sur leur emploi ou leur carrière. Reconnaissant « un biais envers les femmes victimes de violence qui vont être amenées à répondre davantage », elle a estimé que « ces chiffres démontrent que les femmes ont besoin d’en parler et que ce qu’elles subissent au travail est massif. On est loin de la blague sexiste devant la machine à café ».