Les infos immanquables du jour: Pas de Weinstein en France, scandale à La Réunion et burn-out
INFOS•Ce qu'il ne fallait pas manquer dans l'actualité de ce jeudi 1er février...Armelle Le Goff
Que vous soyez à Hérisson ou à Biarritz, c’est l’heure des immanquables.
L’article le plus lu du jour : Harcèlement sexuel: Aux Etats-Unis, ils ont l’affaire Weinstein, en France, on a l’exception culturelle?
Kevin Spacey, Louis C.K, Woody Allen… Les têtes tombent à Hollywood depuis le séisme provoqué par le scandale sexuel de l’affaire Weinstein au mois d’octobre. L’onde de choc s’est répandue jusqu’en Europe. La Suède a son « Weinstein suédois » : Jean-Claude Arnault, installé en Suède depuis quarante ans et très influant dans le monde des lettres, est accusé de harcèlement, de tentatives de viol et de viols par 18 femmes, rappelle L’Express. En parallèle, 456 comédiennes suédoises ont dénoncé dans une tribune les violences sexuelles et la « culture du silence » dans leur travail. Et en France que se passe-t-il ? Pas grand-chose. On vous explique tout par là.
L’article le plus partagé du jour : Un enseignant en garde à vue à La Réunion pour avoir eu une relation avec une élève de 14 ans
Dans ses derniers SMS, il la remerciait de lui « avoir fait connaître l’amour » et d’avoir fait de lui « [son] premier… » Selon nos informations, un professeur d’anglais âgé de 34 ans a été placé en garde à vue, ce jeudi à Saint-Denis (La Réunion), pour avoir entretenu une relation avec une de ses élèves qui était alors, âgée de 14 ans.
Il s’agit de Philippe Ghanty, connu dans le milieu politique réunionnais pour avoir soutenu Bruno Le Maire lors de la primaire de la droite et du centre avant de rejoindre le Front national à la veille des dernières élections législatives. Un article à lire ici.
L’article le plus à lire du jour : VIDEO. Souffrance au travail: Que changerait la reconnaissance du burn-out comme maladie professionnelle?
L’objectif des députés LFI était la création d’un nouveau tableau des maladies professionnelles, qui prendrait en compte les pathologies psychiques (dépression, stress post-traumatique, anxiété généralisée provoquée par un burn-out, épuisement professionnel en français), afin de faciliter les démarches de ces salariés. « Aujourd’hui, c’est un véritable parcours du combattant, assure Me Audrey Pascal, avocate au barreau de Limoges. Pour obtenir la reconnaissance de ces maladies professionnelles hors tableau, il faut prouver une invalidité permanente d’au moins 25 %. » Des démarches qui peuvent prendre entre douze et dix-huit mois. « Quand vous êtes déjà en souffrance psychologique, rajouter du temps et des procédures ne fait qu’accroître la détresse », regrette Philippe Zawieja, auteur de Burn-out* et chercheur à Paris-Tech. Mais cette proposition de loi a été une nouvelle fois retoquée. Plus d'info par là.