PRISONVIDEO. Début de mutinerie à la prison de Rennes

VIDEO. Rennes: Début de mutinerie à la prison, les détenus ont regagné leur cellule

PRISONDes détenus refusaient de regagner leur cellule après la promenade…
Camille Allain

Camille Allain

La prison de Rennes-Vezin a vécu une fin de journée agitée. Bloqué par des surveillants en colère depuis lundi, l’établissement pénitentiaire a connu un début de mutinerie ce jeudi après-midi. Vers 16h45, alors que la promenade prenait fin, 76 détenus ont refusé de regagner leur cellule.

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Alertée, l’équipe régionale d’intervention et de sécurité (ERIS) « n’a pas eu à avoir recours à la force », a fait savoir Boris Targe, secrétaire général de la direction interrégionale des services pénitentiaires.



Transferts disciplinaires des détenus meneurs de la fronde

Restés dans la cour, des détenus ont brûlé un drap. Un autre homme « a jeté un objet enflammé depuis sa cellule », a précisé la directrice de cabinet du préfet Agnès Chavanon. Les deux départs de feu ont été rapidement maîtrisé, sans même nécessiter l’intervention des pompiers.

A l’extérieur de la prison, une quarantaine de gendarmes sécurisait les lieux. La situation était redevenue normale vers 19h. « Les détenus n'ont exprimé aucune revendication », a fait savoir Boris Targe. Bloquée depuis une semaine par des surveillants en colère dans le cadre du mouvement de protestation national, la prison n’est pas en mesure de proposer toutes les activités habituelles aux détenus.

La prison de Rennes a été perturbée le 25 janvier 2017 par des détenus qui refusaient de regagner leur cellule, en marge du mouvement de fronde des surveillants.
La prison de Rennes a été perturbée le 25 janvier 2017 par des détenus qui refusaient de regagner leur cellule, en marge du mouvement de fronde des surveillants. - C. Allain / 20 Minutes

Ouvert en 2010, le centre pénitentiaire de Rennes-Vezin est en surpopulation. Il accueille aujourd’hui 800 prisonniers, dont une centaine doit dormir sur un matelas. Identifiés comme meneurs de la fronde, certains détenus pourraient faire l’objet de transferts disciplinaires vers d’autres prisons.