ÉGALITÉDes journalistes de «La Provence» dénoncent une direction trop masculine

Marseille: Les femmes journalistes de «La Provence» dénoncent une direction trop masculine

ÉGALITÉ60 journalistes femmes de La Provence ont écrit une lettre ouverte à leur direction…
Le siège du journal La Provence à Marseille.
Le siège du journal La Provence à Marseille. - P.MAGNIEN / 20 MINUTES
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

L'essentiel

  • Dans une lettre ouverte les journalistes femmes de La Provence regrettent qu’aucune femme n’occupe de postes à des postes hautement hiérarchiques.
  • Selon elles, les plus gros salaires sont à 100 % masculins.
  • Elles demandent à être considérées à l’égal des hommes.

Dans une lettre ouverte envoyée à leur direction, les journalistes femmes de La Provence déplorent une situation « pire » qu’ailleurs, avec des postes à « 100 % masculins » dans la haute hiérarchie.

Une semaine après des mobilisations des journalistes du Parisien et de L’Obs sur la place ténue des salariées dans les postes à responsabilité, les salariées du journal détenu par Bernard Tapie le déplorent : « A La Provence, c’est pareil… sauf que c’est pire ».

Les plus gros salaires pour les hommes

Le quotidien ne compte « aucune femme à la direction, aucune femme à un poste de rédactrice en chef. Les plus gros salaires du journal sont donc, à 100 %, masculins », précisent les 60 signataires (sur 65 journalistes femmes) revendiquées de ce courrier consulté par l’AFP. « Il n’y a pas femme directrice départementale et une seule "cheffe de service" au siège (culture et magazines) », ajoutent-elles dans cette lettre ouverte soutenue par le SNJ, syndicat majoritaire.

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« La plupart des agences sont dirigées par des hommes. Que l’on retrouve encore à la tête des services les plus en vue du journal : ils sont chefs de la politique, de l’économie, de la justice et des faits divers, du sport, du web, etc. Si des femmes peuvent travailler sur ces sujets, ces rubriques, c’est toujours à un "grade" inférieur », constatent-elles.

« Nous, les femmes, revendiquons notre droit à être enfin considérées à l’égal des hommes ! Cela commence au travail et au sein de journaux qui entendent raconter ce monde en mouvement ». Sollicitée par l’AFP, la direction du journal n’a pas réagi dans l’immédiat.