VIDÉO. Accident à Millas : Assise au premier rang, une collégienne assure que la barrière était baissée
FAITS DIVERS•Selon BFM TV, la jeune fille aurait indiqué que le bus aurait poussé la barrière...N.B.
Le témoignage d’une adolescente vient relancer le mystère qui entoure la collision mortelle entre un bus et un train, le 14 décembre dernier, à Millas. Assise au premier rang dans le car, la collégienne de 13 ans, interrogée par BFM TV, assure que la barrière était baissée quand le véhicule s’est engagé sur le passage à niveau.
« J’ai vu que la barrière était fermée, aurait indiqué la jeune fille, indique la chaîne info. Le bus l’a poussée. Elle s’est cassée. Le bus a continué à rouler doucement. Le train rouge est arrivé à ce moment. Ensuite, je ne me souviens plus de rien. »
« Ni noyant, ni barrière »
De son côté, la conductrice du bus scolaire a certifié que rien ne lui aurait indiqué qu’un train arrivait sur la voie. Selon cette employée d’une entreprise d’autocars, mise en examen pour homicides involontaires, il n’y avait « ni voyant, ni barrière ».
« Je vérifie qu’il n’y a pas de feu clignotant. Les barrières sont normalement levées et il n’y a pas de voiture, aurait-elle expliqué, soulignait L'Indépendant, le 13 janvier. Je tourne. J’engage la première (…) Après ça, il n’y a plus rien, plus de souvenir. Jusqu’à ce que je me réveille par terre. Je ne savais pas où j’étais, je ne comprenais pas. »
Si les témoignages diffèrent, le procureur de Marseille Xavier Tarabeux indiquait il y a quelques semaines que l’hypothèse d’une barrière baissée était pour l’instant privilégiée. Un scénario corroboré, notamment, par le conducteur du train, et la SNCF.