VIDEO. Quand Edouard Philippe s'était fait retirer son permis pour un (gros) excès de vitesse
SECURITE ROUTIERE•« Cette infraction est regrettable. Qu’elle soit la première en plus de 20 ans de conduite ne la rend pas excusable », expliquait le Premier ministre en 2015…20 Minutes avec AFP
Mardi soir, le Premier ministre a dévoiléune batterie de mesures pour enrayer la hausse du nombre de morts sur les routes, constante depuis 2014. L’une des principales et la plus controversée est l’abaissement à 80 km/h au 1er juillet, au lieu de 90, de la vitesse sur les routes secondaires.
Après ces annonces, Edouard Philippe a répondu aux questions des internautes à l’occasion d’un Facebook live depuis Matignon. Et là, il a reconnu que lui non plus n’a pas toujours été un exemple à suivre (à partir de 24 minutes 45).
Il a rappelé qu’en octobre 2015, il avait été contrôlé à plus de 150 km/h (entre 153 et 154 km/h selon ses souvenirs) sur une route limitée à 110 km/h dans l’Eure. « Les gendarmes à l’occasion d’un contrôle m’ont arrêté. Ils ont constaté que j’allais trop vite, que je n’avais pas pris d’alcool. Ils ont retiré mon permis. J’ai donc dû rentrer chez moi en taxi. » « J’ai été dans la même situation que beaucoup de Français qui à un moment ont fait, soit preuve d’inattention, soit preuve peut-être d’inconscience en roulant trop vite », a estimé le Premier ministre.
« Cette infraction est regrettable »
Cette infraction, il n’en a jamais fait mystère. Il avait publié un communiqué à ce sujet alors qu’il était député-maire du Havre, rappelle Paris-Normandie : « La gendarmerie nationale m’a informé que cette infraction impliquera une amende forfaitaire, un retrait de 4 à 6 points sur mon permis, une mesure éventuelle de suspension administrative du permis de conduire et une mesure complémentaire qui fera l’objet d’une décision du tribunal de police. »
Avant de conclure : « Cette infraction est regrettable. Qu’elle soit la première en plus de 20 ans de conduite ne la rend pas excusable. J’en assume donc les conséquences et c’est normal. Si je choisis de la rendre publique, c’est que nos concitoyens attendent légitimement de leurs élus l’exemplarité et que je suis convaincu, par ailleurs, de a nécessité d’être ferme en matière de sécurité routière ».