CLASHVIDEO. Mathieu Kassovitz et les forces de l'ordre, une histoire compliquée

VIDEO. Mathieu Kassovitz et les forces de l'ordre, une histoire compliquée

CLASHLa police est « raciste par essence », « notre ennemie » : l’acteur et réalisateur est l’auteur de plusieurs sorties contre les forces de l’ordre…
D. D. avec M. F.

D. D. avec M. F.

Depuis quelques jours, Mathieu Kassovitz est au cœur d’une polémique. En cause, un tweet traitant les policiers de Nantes de « bande de bâtards et de bon (sic) à rien ».

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

L’homme de cinéma, principalement connu du grand public pour son film La Haine sorti en 1990, a fini par s’excuser « pour les insultes » ce jeudi. Mais l'acteur n’en est pas à sa première saillie à l’encontre des forces de l’ordre.

  • Kassovitz et la Nouvelle-Calédonie

En 2011, Mathieu Kassovitz réalise le film L’Ordre et la morale sur la prise d’otages d’Ouvéa en Nouvelle-Calédonie. Pour rappel, en 1988, après des années de heurts entre les autochtones kanaks et les autorités françaises, des indépendantistes attaquent un commissariat, assassinent quatre gendarmes et en prennent 27 en otages dans une grotte.

Une semaine plus tard, 75 militaires donnent l’assaut. Après deux tentatives, la totalité des otages est libérée, deux militaires perdent la vie. Dix-neuf indépendantistes sont tués, d’autres sont faits prisonniers. Accusations d’exécutions sommaires effectuées après l’assaut, refus de soigner un indépendantiste blessé qui décédera... cette affaire comporte des zones d’ombre et a été l’objet de nombreux rapports et expertises.

Quand Mathieu Kassovitz décide de s’en emparer, il rencontre plusieurs difficultés : l’armée française refuse de collaborer avec le réalisateur pour reconstituer les scènes d’époque, le tournage se fera même en Polynésie française pour des raisons de sécurité et le film ne sera pas diffusé à sa sortie sur l’île, le seul exploitant jugeant en effet l’œuvre « très caricaturale et polémique ». Il est alors critiqué pour sa vision très militante de cet épisode, sa remise en cause de la version historique officielle et accusé de « salir » l’armée et la police française. Peut-être irrité du bide que son film rencontre alors, Kassovitz aura cette saillie toute en nuance : « J’encule le cinéma français. Allez vous faire baiser avec vos films de merde. »

  • Kassovitz et Adama Traoré

Après l’affaire Adama Traoré, Mathieu Kassovitz fait partie, avec Omar Sy notamment, des stars françaises qui soutiennent la famille du jeune homme décédé lors d’une interpellation par la police dans des circonstances encore non élucidées. Kassovitz prend alors parti et dénonce une mort cachée « par les mensonges de la justice des politiques et des médias ».

a

  • Kassovitz et le « racisme étatisé »

Quelques jours avant Noël, réagissant à un tweet de la militante « antiraciste » Rokhaya Diallo, au sujet du « racisme d’état », Kassovitz explique que la police est « raciste par essence ».

a
  • Kassovitz et les policiers de Nantes

Dernier exemple en date évidemment, les tweets concernant des policiers nantais. Le 23 décembre dernier, la Police nationale de Loire-Atlantique se targue sur Twitter d’avoir mobilisé 24 policiers et deux chiens des stups afin de fouiller le CHU de Nantes à la recherche de drogue.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Ces derniers y découvrent finalement un maigre butin : 7 grammes de shit. De nombreux internautes se sont alors indignés et moqués d’une telle opération, parmi lesquels Mathieu Kassovitz. Ce dernier traite les policiers nantais de « bâtards » et de « bon (sic) à rien ».

a

Après s’être excusé « pour les insultes », il explique que « sans être excessif les choses ne bougent pas ». « Nous avons un problème de relation avec la police dans ce pays », écrit-il encore. Avant d’en rajouter une couche aux Grandes gueules de RMC : « Ce que fait la police est honteux, c’est une bande de bons à rien ! », s’est-il insurgé, ajoutant que « depuis Charles Pasqua la police est devenue notre ennemie ».

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies