GHOSTBUSTERSVIDEO. Enquêteurs du paranormal, ils traquent les ectoplasmes dans le Nord

VIDEO. Pas-de-Calais: Enquêteurs du paranormal, ils traquent les ectoplasmes

GHOSTBUSTERSLe Ghost Hunter Pas-de-Calais (GHPC) fait la chasse aux fantômes dans toute la région des Hauts-de-France…
Mikaël Libert

Mikaël Libert

L'essentiel

  • Le GHPC enquête sur les phénomènes paranormaux.
  • Il travaille dans des maisons hantées ou chez des particuliers.
  • Le but est d’apporter des preuves et non de convaincre à tout prix.

EDIT du 30 septembre 2024: Cet article a été anonymisé à la demande de la personne citée, en vertu du Règlement général sur la protection des données (RGPD) et du droit à l'oubli.

Esprit es-tu là ? Les apprentis chasseurs de fantômes sont pléthore dans la région. Parmi eux, un jeune homme de 19 ans, qui se décrit davantage comme un enquêteur du paranormal que comme un « ghostbuster ». Il a fondé le Ghost Hunter Pas-de-Calais (GHPC).

« J’ai longtemps cru qu’il s’agissait de cauchemars »

Dans son enfance, il arrivait souvent à ce jeune homme de se faire visiter par des êtres fantomatiques qu’il était seul à voir : « J’ai longtemps cru qu’il s’agissait de cauchemars, mais j’ai finalement constaté que cela arrivait aussi lorsque j’étais éveillé et en présence d’autres personnes », explique-t-il. Il s’est alors passionné pour des émissions américaines montrant des personnes traquant les phénomènes paranormaux.

« J’ai toujours voulu aider les gens, c’est pour ça que je ne demande pas d’argent pour mener des enquêtes au contraire de certains charlatans », poursuit-il. Car tout un chacun peut contacter ce garçon et son collègue s’il soupçonne la présence d’un esprit dans sa maison. « Quand quelqu’un nous appelle, nous posons beaucoup de questions pour déterminer s’il est nécessaire de se déplacer. Parfois, on conclut rapidement que des bruits ou des objets qui tombent sont simplement le fait d’un courant d’air », affirme-t-il.

Du gros matos

Mais, quand il se déplace, le GHPC ne voyage pas les mains vides. « Nous utilisons des laser grid, des caméras spectrum ou infrarouge, des appareils photo. Nous aurons bientôt un spirit-pod qui permet de détecter les champs électromagnétiques », liste le jeune homme. C’est d’ailleurs grâce à son matos que le GHPC a pu capturer, entre autres, des images d’ectoplasmes ou des voix d’outre-tombe.

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L’enquêteur a déjà vécu des expériences marquantes, comme dans ce château de Gonnehem où il a vu sa radio s’arracher de sa poche et se fracasser contre un mur. Le jeune homme croit aux esprits sans être prosélyte : « Nous ne sommes pas là pour convaincre à tout prix. Nous apportons des preuves et laissons les gens se faire leur propre opinion. »