FAITS DIVERSUn attentat contre le marché de Noël de Reims a-t-il été évité ?

Un attentat contre le marché de Noël de Reims a-t-il été évité ?

FAITS DIVERSSix personnes ont été arrêtées cette semaine en Champagne-Ardenne. Selon la presse locale, elles auraient voulu attaquer le marché de Noël de Reims. Une information que les investigations n’ont pas confirmée…
Thibaut Chevillard

Thibaut Chevillard

L'essentiel

  • Six personnes ont été arrêtées cette semaine en Champagne-Ardenne.
  • Selon la presse locale, elles sont soupçonnées d’avoir voulu préparer un attentat contre le marché de Noël de Reims.
  • Une information que les investigations menées par la police judiciaire n’ont pas confirmée.

Quel était leur véritable projet ? Six personnes ont été interpellées en Champagne-Ardenne mardi et mercredi avec l’aide de la BRI et ont été placées en garde à vue par le SRPJ de Reims, apprend 20 Minutes de source policière. Selon France 3 et L'Union, elles seraient soupçonnées d’avoir envisagé un attentat contre le marché de Noël de Reims. « Il est particulièrement hasardeux de parler de menace terroriste sur Reims en l’état des investigations », a toutefois indiqué dans la journée le procureur de la République de Reims, Matthieu Bourrette, dans un communiqué.

C’est l’obtention d’un renseignement qui a conduit le parquet de Reims à demander à la police judiciaire leurs interpellations cette semaine. Pour l’instant, les investigations et les auditions des suspects « n’ont pas révélé d’actes préparatoires sérieux de nature terroriste », explique à 20 Minutes une source proche du dossier, précisant que c’est la raison pour laquelle la section antiterroriste du parquet de Paris, tenue informée, ne s’est pas saisi du dossier.

Une kalachnikov retrouvée

Selon nos informations, ces personnes sont connues des services de police pour des affaires de banditisme et des trafics de stupéfiants mais pas pour des faits de terrorisme. Une kalachnikov a été retrouvée au domicile de l’un d’entre eux.

Selon l’AFP, les enquêteurs les soupçonnent d’avoir préparé un braquage. Elles auraient en tout cas envisagé de « profiter de cet événement pour commettre une action », confie une source à 20 Minutes. Mais quoi ? Les enquêteurs disposent encore de 48 heures pour les faire parler et éclaircir les zones d’ombre de cette affaire.