Le nouvel APB s'appellera... «Parcoursup»
EDUCATION•Sur cette plateforme, les bacheliers pourront faire dix vœux maximum, contre 24 auparavant…20 Minutes avec AFP
Fin du suspense, on sait désormais comment s’appellera la nouvelle plateforme d’admission post-bac. Celle qui a succédé à APB a été baptisée « Parcoursup », a annoncé ce mardi la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal.
« Parcoursup » choisi avec 42,8 % des voix
La plateforme APB avait concentré cet été toutes les critiques sur les manquements structurels des modalités d’entrée à l’université. Elle a été définitivement enterrée fin octobre au moment de la présentation du plan du gouvernement pour supprimer le tirage au sort dans les filières les plus demandées et réduire l’échec en première année à l’université.
Une consultation a été lancée ce week-end pour permettre aux lycéens, étudiants et parents de choisir son nouveau nom. « Parcoursup » est « le nom qui a été choisi par les internautes », a indiqué la ministre sur Europe 1.
A l’issue de la consultation qui a rassemblé près de 20.000 votants (lycéens, étudiants, parents), l'appellation « Parcoursup » a été choisie avec 42,8 % des voix, devant « Mes études post-bac » qui recueille 23 % des suffrages, précise le ministère dans un communiqué.
« L’élève aura toujours le dernier mot », promet la ministre
Sur cette plateforme, les bacheliers pourront faire dix vœux maximum, contre 24 auparavant.
« Notre objectif c’est qu’à la rentrée prochaine nous soyons en capacité d’accueillir tous les bacheliers » à l’université, a dit Frédérique Vidal.
Le projet de loi, qui sera présenté mercredi en Conseil des ministres, prend garde d’éviter les termes de « sélection », « prérequis » ou même « attendus ». Mais désormais, l’inscription dans une formation en licence générale pourra « être subordonnée à l’acceptation, par le candidat, du bénéfice des dispositifs d’accompagnement pédagogiques ou du parcours de formation personnalisé proposés par l’établissement pour favoriser sa réussite ».
« L’élève aura toujours le dernier mot dans le choix de sa filière mais devra faire confiance à l’université et aux enseignants sur le chemin à parcourir pour le parcours qu’il souhaite obtenir », a souligné Frédérique Vidal.
Elle a reconnu qu’une université pourrait décider de ne pas accepter un étudiant si le nombre de demandes excédait toujours les capacités, « malgré le nombre de places qu’on va ouvrir dans les établissements et malgré les différents dispositifs pour accueillir les étudiants dans les filières en tension ».