ACTUALITEDécès de Toto Riina, sursis requis contre Gallet et échec à l'ONU

C'est l'heure du BIM: Décès de Toto Riina, sursis requis contre Gallet et échec à l'ONU

ACTUALITE« 20 Minutes » compile pour vous les infos qu'il ne faut pas manquer ce matin dans votre Bulletin d'information matinal (BIM)...
Philippe Berry

P.B.

Vous avez manqué les infos de ce début de matinée ? On vous a concocté un récap' pour vous aider à y voir plus clair.

Toto Riina, ancien chef suprême de la mafia sicilienne, est mort

Il était l’un des parrains les plus redoutés de l’histoire de la mafia sicilienne. L’ancien chef suprême de Cosa Nostra, Toto Riina, est décédé ce vendredi d’un cancer dans une prison de Parme, ont annoncé plusieurs médias italiens.

Le gangster, qui purgeait 26 peines de détention à vie et aurait commandité plus de 150 meurtres, était ces derniers jours dans le coma. Sa femme et trois de ses quatre enfants avaient reçu jeudi une autorisation exceptionnelle du ministère italien de la Santé afin de lui dire adieu.Toto Riina est également à l’origine d’une série d’explosions à Rome, Milan et Florence qui ont fait 10 morts. « Que Dieu ait pitié de lui, car nous n’aurons pas pitié », a dit une association pour les victimes de l’explosion de Florence, selon le quotidien Fatto Quotidiano.

Favoritisme à l’INA : 18 mois avec sursis requis contre Mathieu Gallet

Des marchés publics litigieux, un dirigeant pour qui les règles étaient « totalement inconnues » : le procès pour « favoritisme » de l’ex-président de l’Institut national de l’audiovisuel (INA) Mathieu Gallet a disséqué la gestion de cet établissement public. Le parquet de Créteil a réclamé 18 mois de prison avec sursis et 40.000 euros d’amende à l’encontre de l’actuel président de Radio France, qui a dirigé l’INA entre 2010 et 2014. Le haut fonctionnaire est soupçonné d’avoir « favorisé » certaines sociétés de conseil, auxquelles l’établissement public a versé plus de 400.000 euros.

Syrie : Echec à l’ONU pour prolonger l’enquête sur les armes chimiques

Séance houleuse à l’ONU. Deux projets de résolution concurrents, américain et russe, visant à prolonger d’un an le mandat des experts internationaux enquêtant sur les attaques chimiques en Syrie ont été rejetés lors d’une réunion tendue au Conseil de sécurité des Nations unies. « Triche », « trahison », « malhonnêteté », ont figuré parmi les amabilités échangées entre les ambassadeurs au langage d’habitude plus policé. Après le clash entre Moscou et Washington, le Japon a fait circuler un projet de résolution demandant une extension de 30 jours qui permettrait de trouver un compromis.