VIDEO. 11 Novembre: Emmanuel Macron effectue sa première commémoration et rend hommage à Clémenceau
MEMOIRE•Le président déposera une gerbe sur la tombe du Soldat Inconnu...G. N. avec AFP
Emmanuel Macron a commémoré samedi matin sa première cérémonie du 11-novembre, 99 ans après l'Armistice qui a mis fin aux combats de 14-18. Le chef de l'Etat a entamé cette commémoration du 99e anniversaire de l'Armistice par une visite du musée Georges-Clemenceau, dans un appartement situé rue Benjamin-Franklin (XVIe arrondissement) où a vécu le «Père la victoire».
Il a en particulier visité, avec Jean-Noël Jeanneney, président de la fondation du musée Georges-Clemenceau, le cabinet de travail et la bibliothèque de celui qui était devenu pour la seconde fois président du conseil il y a 100 ans, en 1917.
Passage des troupes en revue
Emmanuel Macron remontera ensuite dans la matinée les Champs-Elysées, escorté par la Garde Républicaine. Puis, place de l'Etoile, il passera en revue les troupes et déposera une gerbe devant la tombe du Soldat Inconnu. Le Premier ministre, Edouard Philippe, participera pour sa part à une commémoration samedi après-midi à Rethondes (Oise) où a été signée l'Armistice il y a 99 ans.
L'Elysée réfléchit déjà aux commémorations du 11 novembre 2018, qui sera l'occasion d'une grande cérémonie où seront invités les 80 pays belligérants, allant de l'Australie, au Canada et aux pays africains, avec pour fil rouge la figure de Georges Clemenceau. Pour ces commémorations, Emmanuel Macron se rendra aussi dans les départements les plus touchés par la guerre, qui sont aussi, souligne l'Elysée, ceux qui ces dernières années ont été les plus touchés par la crise économique.
Inauguration de l'Historial franco-allemand
Vendredi, le président de la République s'était rendu en Alsace pour inaugurer, avec le président allemand Frank-Walter Steinmeier, l'Historial franco-allemand du Hartmannswillerkopf, musée situé sur la «montagne mangeuse d'hommes», l'un des plus sanglants champs de bataille de la Première Guerre mondiale.
La refondation d'une Europe unie est la meilleure réponse à l'«absurdité» de la guerre, ont affirmé notamment les présidents français et allemand.