harcèlementLes #MeToo s'apprêtent à braver la pluie à Paris

#MeToo: la manifestation parisienne de ce dimanche débute timidement

harcèlementUne dizaine de milliers de personnes sont attendues place de la République à Paris mais la pluie semble avoir douché les ardeurs des manifestants...
Des ateliers de préparation de pancarte s'activent en vue du rassemblement
Des ateliers de préparation de pancarte s'activent en vue du rassemblement - Vincent Vantighem/20 Minutes
Vincent Vanthighem

V.V.

«Si le temps se calme, on peut avoir une grosse mobilisation»... A quelques minutes du lancement officiel de la manifestation #MeToo à Paris, Carol Galand, son initiatrice gardait l'espoir.

La journaliste freelance de 40 ans à l'origine de l'appel à manifester, indique que 2.800 personnes ont confirmé leur participation et 10.000 se sont montrées «intéressées» sur Facebook par ce rassemblement organisé en vue de poursuivre dans la rue la mobilisation contre les violences sexistes et sexuelles. A 15h, l'heure de rendez-vous communiquée aux participants, la place de la République commençait à se remplir timidement.

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«Il y a deux cents personnes à tout casser... Pour un pays comme la France, c'est honteux», s'impatientait un participant. Près de lui, de petits groupes de manifestants entamaient le débat. «Moi j'ai un collègue qui, dans les transports, a dit à un homme de laisser respirer une femme...» Le sujet qui a soulevé un grand intérêt sur les réseaux sociaux se retrouve au coeur des discussions, timidement.

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La faute à la pluie? Peu avant 15h, l'ambiance générale était à l'inquiétude. Les organisatrices du mouvement, retranchées sous des parapluies, coordonnaient les différents ateliers préparatoires, levant le regard au ciel en espérant y déceler des signes d'accalmie. Les panneaux sur lesquels les témoignages allaient être affichés prenaient la pluie.

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Près de l'atelier «fabrication de pancartes», un groupe d'artistes s'apprêtait à peindre une fresque. Plus loin, l'espace réservé aux associations qui conseilleront les victimes semblait encore bien vide tandis qu'un grand espace non-mixte s'apprêtait à accueillir les femmes derrière de grandes bâches noires déroulées pour cacher la vue. «Ce lieu est dédié aux femmes les plus fragiles qui ont subi de lourdes agressions et qui ne peuvent témoigner en la présence des hommes», confiait Carol Galand.

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Le coup d'envoi de la manifestation parisienne était fixé à 15 h. Des rassemblements étaient également annoncés dans les autres grandes villes de France. A Marseille, le rassemblement était prévu à la même heure au Vieux Port. A Lille, rendez-vous était donné place de la République. A Lyon (place Bellecour) et Bordeaux (place de la Victoire) la manifestation avait déjà commencé. Tout comme à Clermont-Ferrand où la participation était assez faible.