POLEMIQUESaisie du camion publicitaire d'un site accusé d'inciter à la prostitution

RichMeetBeautiful: Saisie du camion publicitaire d'un site Internet accusé d'inciter à la prostitution

POLEMIQUELe véhicule a été saisi pour « affichage d’un support sans autorisation préfectorale »...
20 Minutes avec AFP

20 Minutes avec AFP

Le camion publicitaire vantant un site de rencontres à proximité d’universités parisiennes, accusé d’inciter à la « prostitution » par la mairie, a été saisi ce jeudi pour « affichage » non autorisé, a-t-on appris auprès de la préfecture de police de Paris.

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« Le camion a été localisé et remorqué », a indiqué la préfecture de police. Les responsables seront entendus au commissariat du XVe arrondissement, lieu où a été localisé le véhicule, pour « affichage d’un support sans autorisation préfectorale », a-t-on précisé.

Une enquête a été ouverte par le parquet de Paris notamment pour «proxénétisme aggravé», et confiée à la Brigade de répression du proxénétisme (BRP), selon une source judiciaire.

Une incitation à la prostitution ?

La Mairie de Paris a saisi mercredi la justice pour demander des poursuites contre le site internet RichMeetBeautiful.fr et sa publicité mobile, qui constituent selon elle une incitation à la prostitution.

La Fage, premier syndicat étudiant, a pour sa part annoncé porter plainte « du chef de proxénétisme », estimant que la publicité sur ce site « a pour objet d’attirer les étudiant-es en situation de précarité (…) et de les inciter à accepter de se livrer à des actes sexuels avec des personnes plus âgées ».

« Très honnêtement il y a un doute »

La secrétaire d’Etat à l’Egalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa, a annoncé ce jeudi sur Sud Radio avoir été « saisie » à propos de cette publicité, soulignant qu’il fallait voir s’il s’agit d'« incitation à la prostitution ».

« Est-ce qu’il s’agit de rencontres consenties ou est-ce qu’il s’agit de proxénétisme et d’une forme d’incitation à la prostitution qui pourrait tomber sous le coup de la loi ? On est en train de regarder très précisément les aspects juridiques », a-t-elle expliqué. Selon elle, « très honnêtement il y a un doute ».