ECLAIRAGEUn rapport sur les radars «pompes à fric» tord le cou aux clichés

Radars routiers «pompes à fric»: Un rapport tord le cou aux clichés

ECLAIRAGEContrairement aux idées reçues, la quasi-totalité des amendes distribuées par les radars financent la sécurité routière…
Dorian Debals

D. D. avec AFP

Près de 92 % des 920 millions d’euros de recettes des radars automatiques sont consacrés à la lutte contre l’insécurité routière, notamment à l’amélioration du réseau routier, indique ce mardi un rapport officiel qui tord le cou au cliché des radars « pompes à fric ». « A quoi sert l’argent des radars automatiques ? Pour la première fois, la réponse à cette question est développée en détail dans un rapport officiel annexé au Projet de loi de finances de l’année 2018 », a annoncé le ministère de l’Intérieur dans un communiqué.

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

L’accès à ce contenu a été bloqué afin de respecter votre choix de consentement

En cliquant sur« J’accepte », vous acceptez le dépôt de cookies par des services externes et aurez ainsi accès aux contenus de nos partenaires.

Plus d’informations sur la pagePolitique de gestion des cookies

Le document révèle que « la quasi-totalité des amendes radars (91,8 %, soit 845,2 millions d’euros), a bien été consacrée à la lutte contre l’insécurité routière, notamment à travers l’amélioration du réseau routier, contre 8,2 % (75 millions d’euros) affectés au désendettement de l’Etat ».

La part non utilisée pour la sécurité routière provient de recettes liées aux amendes forfaitaires majorées

Ces 845,2 millions sont répartis entre l’Agence de financement des infrastructures de transports de France (351,5 millions d’euros), les collectivités territoriales (254,7 millions d’euros) et la Délégation à la sécurité routière (239 millions d’euros).

Ils ont notamment servi au bitumage du réseau routier national, à la mise en sécurité de tunnels, au percement de galeries de sécurité, à la pose de panneaux de signalisation intelligents (panneaux à messages variables) ou encore à déployer et maintenir les systèmes automatiques de contrôle et de sanction.

Les 8 % restants, soit 75 millions d’euros, proviennent « uniquement des recettes liées aux amendes forfaitaires majorées ».